"danger grave", "chute de hauteur" : pourquoi les travaux des jo sont interrompus à versailles

"danger grave", "chute de hauteur" : pourquoi les travaux des jo sont interrompus à versailles

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Un "danger grave et imminent de chute de hauteur" pour les salariés. C'est le constat des inspecteurs du travail qui ont suspendu l'installation des tribunes et gradins du stade éphémère d'équitation à Versailles pour les Jeux olympiques. Après une visite des installations, le 8 mars dernier, les inspecteurs du travail ont considéré que les salariés se "trouvaient pour certains à une hauteur estimée entre 19 et 20 mètres", dévoilent nos confrères de l'Equipe, mardi 23 avril.  D'autres étaient "positionnés sur des planches qui n'étaient pas solidaires de la structure, et ils étaient dès lors susceptibles de glisser, basculer ou tomber sur les autres salariés situés en contrebas."  Les inspecteurs ont alors exigé le jour même l’arrêt immédiat du chantier, avant d’aviser une semaine plus tard la société qu’ils n’autorisaient pas la reprise des travaux. REPRISE DU CHANTIER AU NOM DE "L'INTÉRÊT PUBLIC MAJEUR" La société GL Events, qui construit les deux tiers des 200 000 places de tribunes provisoires des JO, a tenté d'obtenir en justice la reprise du chantier au nom de "l'intérêt public majeur". Des arguments qui n'ont pas été retenus par la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités d’Île-de-France (DREETS). "La condition tenant à l’urgence n’est pas remplie dès lors que l’intérêt financier de la société doit être mis en balance avec l’intérêt public des décisions attaquées, à savoir la protection de la santé des salariés", indique notamment l’instance.

Un "danger grave et imminent de chute de hauteur" pour les salariés. C'est le constat des inspecteurs du travail qui ont suspendu l'installation des tribunes et gradins


du stade éphémère d'équitation à Versailles pour les Jeux olympiques. Après une visite des installations, le 8 mars dernier, les inspecteurs du travail ont considéré que les salariés se


"trouvaient pour certains à une hauteur estimée entre 19 et 20 mètres", dévoilent nos confrères de l'Equipe, mardi 23 avril.  D'autres étaient "positionnés sur des


planches qui n'étaient pas solidaires de la structure, et ils étaient dès lors susceptibles de glisser, basculer ou tomber sur les autres salariés situés en contrebas."  Les


inspecteurs ont alors exigé le jour même l’arrêt immédiat du chantier, avant d’aviser une semaine plus tard la société qu’ils n’autorisaient pas la reprise des travaux. REPRISE DU CHANTIER


AU NOM DE "L'INTÉRÊT PUBLIC MAJEUR" La société GL Events, qui construit les deux tiers des 200 000 places de tribunes provisoires des JO, a tenté d'obtenir en justice la


reprise du chantier au nom de "l'intérêt public majeur". Des arguments qui n'ont pas été retenus par la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de


l’emploi, du travail et des solidarités d’Île-de-France (DREETS). "La condition tenant à l’urgence n’est pas remplie dès lors que l’intérêt financier de la société doit être mis en


balance avec l’intérêt public des décisions attaquées, à savoir la protection de la santé des salariés", indique notamment l’instance.