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Cette nouvelle feuille de route réussira-t-elle là où les précédentes ont échoué ? La troisième édition de la « stratégie nationale biodiversité 2030 » (SNB), qui vise à mettre un terme à
l’érosion du vivant d’ici à la fin de la décennie, a été officiellement lancée, lundi 27 novembre, avec plusieurs années de retard. En en dévoilant les grandes lignes depuis Matignon, la
première ministre, Elisabeth Borne, a rappelé l’enjeu de ce document : _« L’effondrement de la biodiversité est si fort, si rapide et si généralisé que la sixième extinction menace »_, a
résumé l’ancienne ministre de l’environnement. Présentée comme _« l’un des piliers » _de la planification écologique, cette stratégie s’articule autour de quatre grands axes (réduire les
pressions, restaurer la biodiversité, mobiliser les acteurs, renforcer les moyens), déclinés en 40 mesures et 200 actions. Lundi, les principales organisations de protection de la nature,
mais aussi des représentants des chambres d’agriculture, des syndicats ou du patronat, ont largement salué un texte ambitieux, doté de moyens supplémentaires et d’indicateurs plus robustes,
tout en regrettant des zones d’ombre. IL VOUS RESTE 84.05% DE CET ARTICLE À LIRE. LA SUITE EST RÉSERVÉE AUX ABONNÉS.