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FACE AUX VAGUES DE CHALEUR, LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR ÉVOLUENT
Alors que les épisodes de forte chaleur sont plus longs et plus fréquents avec le réchauffement climatique, le Code du travail s'adapte pour protéger les salariés. Un décret, paru
dimanche 1er juin, au Journal officiel, établit de nouvelles dispositions en matière de prévention des risques. Les employeurs ont jusqu'au 1er juillet, date de l'entrée en vigueur
du décret, pour adapter leurs équipements et protocoles.
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Ces règles devront s'appliquer dès que l'employeur identifie « un risque d'atteinte à la santé et à la sécurité des travailleurs en raison de la chaleur ». Le décret précise
que « l'épisode de chaleur intense est défini […] par référence à un dispositif développé par Météo-France pour signaler le niveau de danger de la chaleur ». Dès lors, des mesures
d'adaptation de l'organisation du travail « et notamment des horaires de travail, afin de limiter la durée et l'intensité de l'exposition et de prévoir des périodes de
repos », devront être envisagées, notamment pour les travailleurs les plus vulnérables en raison de leur âge ou de leur état de santé.
EAU FRAÎCHE, COUVRE-CHEFS ET AMÉNAGEMENT DES POSTES DE TRAVAIL
À Découvrir LE KANGOUROU DU JOUR Répondre Pour réduire le rayonnement solaire ou prévenir l'accumulation de chaleur, les locaux et les postes de travail devront être aménagés au moyen
de dispositifs filtrants ou occultants, de ventilation ou de brumisation. L'employeur devra aussi fournir à ses salariés des équipements de protection individuelle, tels que des
lunettes de soleil ou des couvre-chefs. Et devra assurer « l'information et la formation adéquates des travailleurs » quant à l'utilisation de ces équipements, « de manière à
réduire leur exposition à la chaleur à un niveau aussi bas qu'il est techniquement possible ».
L'eau mise à disposition, « potable et fraîche », devra être fournie autant qu'il est nécessaire. L'employeur aura l'obligation de « maintenir au frais » tout au long de
la journée l'eau destinée à la boisson, notamment pour les postes de travail en extérieur. Si le lieu de travail ne permet pas la mise en place de l'eau courante, la quantité
d'eau à disposition devra être d'au moins trois litres par jour par travailleur. L'employeur sera enfin tenu de définir « les modalités de signalement de toute apparition
d'indice physiologique préoccupant, de situation de malaise ou de détresse, ainsi que celles destinées à porter secours, dans les meilleurs délais, à tout travailleur et, plus
particulièrement, aux travailleurs isolés ou éloignés ».