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Foot, Ligue des champions, AC Milan-FC Barcelone issu de France Football Fabio Capello : « Je n'ai pas aimé les propos de Cruyff avant la finale contre le Barça » L'entraîneur de l'AC Milan
en 1994 se remémore la claque infligée en finale de Ligue des champions (4-0) à la Dream Team barcelonaise de Johan Cruyff. Le coach italien, aujourd'hui âgé de 78 ans, exprime de la
gratitude envers ses joueurs, un peu moins pour le génie néerlandais. Fabio Capello revit cette soirée d'Athènes où l'AC Milan a déjoué tous les pronostics qui voyaient le Barça vainqueur de
la Ligue des champions 1994. (Giuseppe Carotenuto /L'Équipe) Foot, Ligue des champions, AC Milan-FC Barcelone issu de France Football Fabio Capello : « Je n'ai pas aimé les propos de Cruyff
avant la finale contre le Barça » L'entraîneur de l'AC Milan en 1994 se remémore la claque infligée en finale de Ligue des champions (4-0) à la Dream Team barcelonaise de Johan Cruyff. Le
coach italien, aujourd'hui âgé de 78 ans, exprime de la gratitude envers ses joueurs, un peu moins pour le génie néerlandais. Florent Torchut à Milan (Italie) publié le 17 avril 2025 à 14h00
mis à jour le 17 avril 2025 à 17h44 9 minutes ma liste commenter réagir France Football retrouvez tous les articles issus de France Football L'ÉQUIPE L'ÉQUIPE L'APPROCHE DU MATCH
« Cruyff : "On a recruté Romario et eux, Desailly" » « Nous avons effectué une préparation très laborieuse. Il me manquait mes deux défenseurs centraux, Alessandro Costacurta et Franco
Baresi (suspendus), et je devais donc entièrement réinventer notre défense. Nous avons disputé un match amical contre la Fiorentina, à Florence, une semaine avant cette finale d'Athènes.
J'ai fait jouer Marcel Desailly en défense centrale avec Mauro Tassotti, mais j'ai compris qu'il ne sentait pas à l'aise à ce poste avec nous. Desailly s'est retrouvé en grande difficulté,
et nous avons perdu 2-0.
Après cette rencontre, lors de la conférence de presse, les journalistes m'ont demandé : "Fabio, êtes-vous inquiet ?" Ce à quoi j'ai répondu : "Non, je suis content. Je suis content parce
que j'ai tout compris." Ils m'ont regardé interloqués. Grâce à ce match, j'ai trouvé ma défense, avec Mauro Tassotti en latéral droit, Paolo Maldini et Filippo Galli dans l'axe et Christian
Panucci comme latéral gauche.
lire aussi On a noté les finales de la Ligue des champions (1/3) : les années 1990 L'ÉQUIPE L'ÉQUIPE La veille du match, mes assistants Italo Galbiati et Umberto Gandini sont allés voir
l'entraînement du Barça. Ils m'ont rapporté que l'atmosphère était très détendue, presque euphorique. Johan Cruyff, à la fin de la séance, s'était même allongé sur le terrain avec le ballon
sous la tête.
Je me souviens qu'il avait dit : "On a recruté Romario et eux, Desailly." Il faut faire attention à ce que l'on dit. L'attitude du Barça nous a beaucoup aidés psychologiquement avant le
match. Quand une équipe est trop sûre d'elle, convaincue qu'elle va gagner avant même de jouer, elle entre sur le terrain sans la détermination nécessaire.
Le onze de départ de l'AC Milan. Au premier rang, de gauche à droite : Mauro Tassotti, Roberto Donadoni, Demetrio Albertini, Dejan Savicevic et Daniele Massaro. Debout, de gauche à droite :
Sebastiano Rossi, Paolo Maldini, Filippo Galli, Marcel Desailly, Zvonimir Boban et Christian Panucci. (André Lecoq/L'Équipe) Je me souviens avoir dit à mes joueurs : "On entre sur le terrain
et on enlève ce ballon que Cruyff a sous la tête. Comme ça, il se cognera contre le sol." Et c'est exactement ce qui s'est passé. Parfois, je croise d'anciens joueurs du Barça qui me disent
qu'ils ont raté leur match ce jour-là, qu'ils n'ont pas tout donné. Certains pensent que Cruyff n'a pas pris les meilleures décisions.
Le fait qu'ils aient dû se battre jusqu'à la dernière journée pour être champions d'Espagne (le Barça l'a emporté sur la pelouse du Real Madrid, 1-0, le 7 mai, avant de battre le Séville FC,
5-2, le 14 mai, quatre jours avant de disputer la finale, dépassant in extremis le Deportivo La Corogne, tenu en échec par Valence, 0-0) a également joué sur leur fraîcheur physique et
psychologique. Quand on doit s'arracher toute une saison pour gagner le Championnat, cela génère une énorme tension et consomme beaucoup d'énergie mentale. »
LE PLAN DE JEU
« Michael Laudrup m'avait empêché de dormir » « Nous n'avions droit qu'à trois étrangers sur la feuille de match à l'époque (l'arrêt Bosman supprimant les quotas pour les joueurs de l'Union
européenne a été adopté en décembre 1995), j'ai donc dû faire un choix tactique (le Monténégrin Dejan Savicevic, le Croate Zvonimir Boban et le Français Marcel Desailly retenus,
contrairement au Danois Brian Laudrup, au Français Jean-Pierre Papin ou au Roumain Florin Raducioiu). C'était difficile car tout le monde avait contribué à qualifier Milan pour cette finale.
J'ai sélectionné les joueurs susceptibles de mettre en difficulté Barcelone.
Le pressing mis en place par Fabio Capello fait déjouer le Barça, méconnaissable. Demetrio Albertini a la charge de presser Pep Guardiola dès qu'il reçoit le ballon. Zvonimir Boban et
Daniele Massaro effectuent le même travail sur Sergi et Ronald Koeman. La décision de me priver de Jean-Pierre Papin (4 buts en C1 cette saison-là) ? Il n'était pas à 100 %. C'était un
joueur qui pouvait être explosif et très efficace, mais, à ce moment-là il manquait de confiance, pensait à son avenir... On était en fin de saison et l'approche du mercato a pu influer sur
son état d'esprit (l'attaquant tricolore a signé au Bayern Munich peu après).
Du côté du Barça, Michael Laudrup (le frère aîné de Brian) avait fait un très grand match le week-end précédent contre Séville. Cela m'avait empêché de dormir... Quand j'ai vu la composition
du Barça sans lui (les trois étrangers sélectionnés étaient le Néerlandais Ronald Koeman, le Brésilien Romario et le Bulgare Hristo Stoitchkov), cela m'a vraiment surpris, mais aussi
rassuré.
lire aussi Toute l'actualité foot Nous savions que nous devions neutraliser deux joueurs adverses parmi les plus dangereux du monde (Stoitchkov et Romario), tout en nous assurant de bien
jouer. Nous avions étudié les points forts du Barça et il m'était apparu qu'il fallait les empêcher de développer leur jeu au milieu.
Comment ? Eh bien, dès que Barcelone avait le ballon, Daniele Massaro devait aller presser Ronald Koeman, tandis que Demetrio Albertini devait mettre la pression sur Pep Guardiola. Nous
avions aussi identifié une menace sur leur côté gauche avec Sergi, qui pouvait être dangereux lorsqu'il montait. J'ai donc placé Zvonimir Boban à droite pour s'occuper de lui et Dejan
Savicevic plus libre devant.
Paolo Maldini, replacé dans l'axe de la défense milanaise au côté de Filippo Galli, a muselé Romario, l'attaquant brésilien du Barça. (Jean-Claude Pichon/L'Équipe) Sur le papier nous
évoluions en 4-4-2, mais en réalité nous avions trois attaquants : Roberto Donadoni à gauche, Dejan Savicevic à droite et Daniele Massaro en pointe. L'objectif était de forcer Barcelone à
jouer à droite, dans la zone d'Albert Ferrer qui, lorsqu'il avait le ballon, n'était pas une menace.
Nous avions remarqué qu'il ne réalisait jamais de passes dangereuses et ratait même des passes simples. Cela nous permettait de récupérer le ballon plus facilement. Et une fois que c'était
le cas, nous devions nous projeter rapidement dans leur camp pour créer le danger. L'équipe s'est préparée avec une concentration maximale. On savait que Barcelone était une équipe bourrée
de talent, mais qu'en les empêchant de jouer comme ils le souhaitaient, on aurait une carte à jouer. »
LA PREMIERE PERIODE
« Heureusement que Desailly avait mal joué à Florence ! » « Nous avons entamé le match avec une grande détermination, cherchant à attaquer dès que nous avions le ballon, en prenant
systématiquement la profondeur. Le premier but (25e) est parti d'un dribble de Dejan Savicevic (sur Miguel Angel Nadal), qui s'est enfoncé depuis le côté droit vers le but (échappant à Pep
Guardiola), avant d'envoyer le ballon dans les six mètres.
Marcel Desailly, auteur du quatrième but, remporte sa deuxième C1 d'affilée après celle conquise avec l'OM. (Alain de Martignac/L'Équipe) C'était à moitié un tir, à moitié une passe. Daniele
Massaro (dans le dos de Koeman), qui était toujours bien placé dans la surface, a conclu. Le deuxième but est arrivé à l'issue d'une vingtaine de passes consécutives. Roberto Donadoni a
débordé son vis-à-vis sur la gauche et a centré pour Massaro, qui a frappé du gauche.
En première mi-temps, Barcelone n'a eu qu'une seule occasion de but, un tir de Romario qui partait bien, dévié par Filippo Galli. Rien de plus. Hristo Stoitchkov a été muselé par Christian
Panucci, qui ne lui a pas laissé d'espace. Au début, Stoitchkov évoluait à droite, puis il a interverti sa position avec Txiki Begiristain au bout d'une demi-heure de jeu, si je ne me trompe
pas, pour aller jouer dans la zone de Mauro Tassotti.
lire aussi Paolo Maldini : « J'aurais pu être un meilleur arrière gauche » Christian Panucci avait beau être jeune (21 ans à l'époque) et ne pas jouer tout le temps, il a fait un super
match, tout comme Filippo Galli en défense centrale. Tous deux ont montré une concentration et une attention dignes des plus grands.
Et que dire de Marcel Desailly ? Quelle prestation ! Il a été exceptionnel durant cette finale. Heureusement qu'il avait mal joué à Florence ! (Rires.) Ça m'a poussé à le mettre au milieu de
terrain. En équipe de France, il pratiquait le marquage individuel, alors que chez nous, nous jouions différemment, avec beaucoup de montées et de replis, en jouant beaucoup le hors-jeu.
Roberto Donadoni quitte régulièrement son poste de milieu gauche et s'intercale dans le dos d'Albert Ferrer, qui n'est pas le Blaugrana le plus précis dans les passes et ne représente donc
pas un grand danger. Donadoni épaule Daniele Massaro et Dejan Savicevic sur le front de l'attaque. Il n'aimait pas ça, il ne se sentait pas prêt pour ce rôle. Ce soir-là face au Barça, il a
récupéré énormément de ballons. J'étais content qu'il ait marqué, car ça ne lui arrivait pas souvent.
À ce moment-là, c'était l'un des meilleurs milieux de terrain du monde, un gratteur de ballons avec une grande intelligence tactique. Lui et Albertini ont donné l'équilibre à l'équipe. C'est
là que s'est gagné le match. »
LA MI-TEMPS
« Continuer à mettre la pression sur Koeman et Guardiola » « L'unique chose importante que j'ai dite à mes gars dans le vestiaire, c'est : "Nous devons continuer à jouer avec la même
humilité, avec la même concentration, même si nous menons 2-0." Il fallait rester attentifs, ne pas se relâcher, des joueurs du calibre du Barça pouvaient renverser le sort d'une rencontre
en un instant. La clé de ce match, c'est que nous avons su maintenir une concentration absolue pendant les quatre-vingt-dix minutes. C'est essentiel.
lire aussi Toute l'actualité de l'AC Milan Récemment, on a vu Manchester City se relâcher trop tôt contre le Real Madrid (victoire madrilène à l'extérieur en barrage aller de la Ligue des
champions, 3-2, le 11 février)...
Comme les choses se passaient bien, j'ai simplement demandé à mes joueurs de ne pas se déconcentrer, de continuer à jouer comme ils le faisaient, en mettant encore la pression sur Ronald
Koeman et Pep Guardiola et en jouant rapidement dès qu'ils avaient le ballon. Il ne fallait pas laisser au Barça l'occasion de se remettre dans le match. »
LA SECONDE PERIODE
« Savicevic ? Seul un génie ose tenter une frappe aussi audacieuse » « On a marqué juste avant (45e+ 2, 2-0) et juste après la mi-temps (47e, 3-0), ce qui, mentalement, se révèle crucial. Ce
sont des moments où les buts sont très importants. C'est très dur psychologiquement, cela peut faire très mal à l'adversaire.
Je me souviens du huitième de finale de la Coupe du monde 2010, lorsque j'étais sélectionneur de l'Angleterre. Frank Lampard avait égalisé peu avant la mi-temps contre l'Allemagne (1-4),
mais le but n'avait pas été accordé car l'arbitre n'avait pas vu que le ballon avait franchi la ligne. Ce 2-2 nous aurait donné un énorme coup de boost mental.
Placé à droite, l'irrésistible Dejan Savicevic a marqué de son empreinte cette finale en signant un coup de génie d'un lob du gauche depuis l'angle de la surface de réparation. (André
Lecoq/L'Équipe) Le troisième but signé Dejan Savicevic (un lob d'instinct depuis le côté droit après avoir subtilisé le ballon à Nadal), seul un génie peut oser tenter une frappe aussi
audacieuse et marquer un but pareil. C'était un lob génial, d'une position improbable.
Après la rencontre, je lui ai demandé : "Comment as-tu pu penser à frapper de là où tu étais ?" Il m'a répondu : "Au moment de frapper, j'étais persuadé que ça allait faire but." Il a fait
un match extraordinaire. C'était un joueur fabuleux lorsqu'il était dans un bon jour. Il inventait des gestes, des dribbles, qui alliaient la technique et la puissance.
lire aussi Toute l'actualité de la Serie A J'avais souvent des discussions avec Silvio Berlusconi (le président de l'AC Milan), qui me demandait pourquoi je le sortais à la mi-temps,
pourquoi il ne courait pas. Nous avions fini par trouver un accord entre moi, l'équipe et Savicevic, et il est devenu un titulaire indiscutable.
Inédite, la ligne défensive milanaise muselle le trio d'attaque barcelonais. Cerné par Filippo Galli et Paolo Maldini dans l'axe, Romario ne se montre dangereux qu'une fois, en première
période. Au bout d'une demi-heure, Hristo Stoitchkov, neutralisé sur le flanc droit par Christian Panucci, permute avec Txiki Begiristain. Il n'aura pas plus de réussite à gauche face à
Mauro Tassotti. Nous lui avons demandé d'améliorer certains déplacements sans ballon. Ses coéquipiers lui ont dit : "Nous te soutenons, mais tu dois faire certaines choses en retour." Il a
accepté, et à partir de là, nous avons trouvé un équilibre fantastique.
Dans les vingt dernières minutes, les Barcelonais ont commis plusieurs violentes fautes sur lui, car ils ne savaient pas comment l'arrêter. Avec un arbitre plus sévère (l'Anglais Philip Don
était au sifflet), Barcelone n'aurait sans doute pas fini à onze. Au fil du match, on voyait bien la frustration du Barça, qui n'arrivait pas à nous contrer. Ils faisaient faute sur faute,
certaines vraiment méchantes.
Marcel Desailly et Demetrio Albertini régulent le jeu milanais au milieu, ratissant de nombreux ballons. À la récupération, Desailly est chargé d'enclencher les attaques, en servant tour à
tour Donadoni, Massaro et Savicevic, ou en se projetant lui-même, comme sur le quatrième but. Il y a eu beaucoup de cartons jaunes (cinq, côté catalan), beaucoup de tension. Certains tacles
auraient mérité un carton rouge. Je me souviens que dans le dernier quart d'heure, je me suis mis en colère. Pourquoi ? Parce que j'ai senti que l'on commençait à se relâcher. Nous avions
perdu un peu de notre agressivité. Nous ne les mettions plus sous pression, alors qu'avant cela, nous les repoussions jusque dans leur surface.
Bon, à 4-0, c'était très difficile qu'ils reviennent, même avec toute la bonne volonté du monde. Mais j'aimais ce score, je ne voulais pas qu'ils nous mettent un seul but. Et on est
finalement passés près du 5-0, mais on a manqué de précision. Ce dont je suis le plus fier, c'est la personnalité avec laquelle nous avons joué cette finale. »
L'IMAGE QUI RESTE
« Chez moi, il n'y a ni coupe ni médaille » « Nous avons accompli un exploit : marquer quatre buts en finale contre Barcelone, ça n'arrive pas tous les jours. Je ne suis jamais présomptueux,
mais je n'ai pas aimé les propos de Johan Cruyff après le match, lorsqu'il a dit : "Nous avons fait des erreurs, nous avons offert la victoire à l'adversaire."
Encore une fois, il a refusé de reconnaître nos qualités. Je suis très reconnaissant envers mes joueurs, car ils ont appliqué tout ce que nous avions préparé et ont joué avec énormément
d'humilité. Je leur mets tous neuf sur dix, car ils n'ont rien raté.
Panucci, Savicevic et Tassotti entament un tour d'honneur avec le trophée. (Jean-Claude Pichon/L'Équipe) Ils ont tout compris et ont maintenu une concentration hallucinante jusqu'à la fin.
C'était une rencontre parfaite, tant dans la préparation que dans l'exécution. Tu peux préparer les matches parfaitement, mais ensuite, il faut les jouer. Je tiens à dire que notre
performance ne se résume pas à notre rigueur !
On a vu sur le terrain un Milan tonique, attentif, agressif. On a aussi mis de la fantaisie dans ce match. La fantaisie, c'est ce qui fait la différence. Le but de Savicevic, c'est de la
pure fantaisie. Idem sur notre deuxième but. Sans cette qualité, c'est beaucoup plus difficile.
Bien sûr, c'est un moment important dans ma carrière d'entraîneur. Cependant, je ne vis pas dans le passé. Chez moi, il n'y a ni coupe ni médaille, rien du tout. Au quotidien, je vois des
gens, je pense à demain, pas à hier. Je dois d'ailleurs vous avouer que je n'ai revu ce match qu'assez récemment, alors que nous étions confinés à la maison (pendant la crise du Covid-19).
Comme il n'y avait plus de matches, ils rediffusaient de vieilles rencontres à la télévision et c'est là que j'ai revu cette finale pour la première et dernière fois.
Le quiz de Fabio : 3/7 « Quelles équipes aviez-vous éliminées cette saison-là avant la phase de groupes ?Je ne m'en souviens absolument pas. (FAUX. Le club suisse d'Aarau, 1-0, 0-0, en 16es
de finale, et les Danois du FC Copenhague, 6-0, 1-0 en 8es.) 0/1Vous avez fait un seul changement durant cette finale. Lequel ?Je me souviens que Paolo Maldini s'est blessé et que j'ai dû le
remplacer par Stefano Nava, qui n'a pas touché le ballon. (Rires.) (VRAI. À la 84e.) 1/2Combien de cartons jaunes votre équipe a-t-elle récoltés ?Je dirais... Peut-être deux. (FAUX. Quatre
: Tassotti, Massaro, Albertini et Panucci.) 1/3Qui était le capitaine du Barça ?Je passe. Je ne sais pas répondre. (FAUX. José Maria Bakero) 1/4Quel accomplissement inédit a réussi Marcel
Desailly en remportant cette finale ?Attendez, vous parlez du fait qu'il a gagné la Ligue des champions deux années d'affilée avec deux clubs ? Ah, ça, je le sais ! C'est pour ça que je l'ai
recruté. (Sourire.) (VRAI. Avec l'OM en 1993.) 2/5Grâce à ce nouveau titre, combien l'AC Milan comptait-il de victoires en C1 ?Je ne sais pas. Je ne regarde jamais ce genre de choses. Ça ne
m'intéresse pas. (FAUX. Cinq : 1963, 1969, 1989, 1990 et 1994.) 2/6Combien de vos joueurs ont rejoint la sélection italienne pour disputer le Mondial 1994 ?Donadoni, Maldini, Albertini,
c'est sûr. Tassotti aussi. Massaro... j'ai un doute. Si, si, Massaro. Ça fait cinq. (VRAI, et même sept joueurs retenus par Arrigo Sacchi, si on y ajoute Baresi et Costacurta, suspendus en
finale.) 3/7 » Silvio Berlusconi a été élu président du conseil en Italie le jour même de notre victoire, il n'était donc pas présent, pour une fois. Nous nous sommes parlé au téléphone
après le match et il était ravi de ce double succès inégalable : un siège de président du conseil et une Coupe d'Europe.
D'ailleurs, en parlant de la coupe, je dois vous confesser qu'on l'a perdue pendant la nuit. Adriano Galliani (le directeur général de l'AC Milan) est allé la chercher et l'a retrouvée je ne
sais où dans l'hôtel. Il a dormi avec elle.
lire aussi Retrouvez tous les articles issus de France Football Cela va vous sembler étonnant, mais je n'ai aucune photo de moi à Athènes avec le trophée, après notre victoire. La seule
image où l'on peut me voir la tenir, c'est celle où nous descendons de l'avion à notre retour à Milan. À ce propos, savez-vous combien de personnes nous attendaient à l'aéroport de Malpensa
? Deux cents, à peine. L'aéroport était plutôt calme... À cette époque, Milan était tellement habitué à gagner des titres et des trophées que c'était devenu normal. »
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193 commentaires 18 réactions ajouter un commentaire réagir à l'article Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte ce qu'en disent nos lecteurs i Le match de la
finale entre le Milan AC et le Barça en 1994 reste gravé dans les mémoires, salué pour la performance tactique et la puissance dégagée par l'équipe italienne. Les commentaires soulignent
l'atmosphère intense de l'époque et la qualité des compositions des deux équipes, avec une mention spéciale pour le maillot blanc du Milan AC. lire la suite G gez nico C'était le temps on
pouvait regarder les matchs sur TF1 gratuitement 93 réagir signaler 2 mois afficher 192 autres commentaires chrono filtrer : tous les sports 3 juin Foot, Portrait Stojkovic : «Sans blessure,
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