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En 2020, le ralentissement des activités humaines — baptisé anthropause par les écologues — est une expérience unique. Grâce au confinement, des scientifiques évaluent pour la première fois
les effets néfastes des déplacements humains sur la mobilité des mammifères à travers le monde. Si modifier la mobilité de la faune sauvage peut paraître anecdotique, les conséquences sont
majeures. « La mobilité assure la répartition et la survie des espèces, renseigne Nathan Ranc, ingénieur de recherche à l’Inrae Cefs Toulouse. Mais pas seulement : les animaux participent à
de nombreux processus écosystémiques, par exemple, le transport des graines qui assure la régénération forestière. »