Le réseau de vidéoprotection s’élargit à antibes avec quatre nouvelles caméras

Le réseau de vidéoprotection s’élargit à antibes avec quatre nouvelles caméras

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De 279 à 283 caméras. Alors qu’Antibes comptait dix-sept caméras en service en 1997, la Ville annonce l’installation de quatre dispositifs supplémentaires. "_En 2024, il y a eu 562


réquisitions par la police nationale pour diverses enquêtes. C’est un dispositif en énorme évolution et qui permet de sécuriser considérablement nos citoyens _", présente Bernard


Delicaire, adjoint aux déplacements, à la circulation, au stationnement et à la sécurité publique. Les prochaines caméras de vidéoprotection seront aménagées avenue Guy-de-Maupassant, avenue


Amiral-Courbet et au carrefour du boulevard Chancel (deux caméras) – actuellement en travaux – avec un objectif commun: "_Surveiller tout à la fois la circulation, le stationnement, le


trafic routier _", précise le rapport du conseil municipal. 46% DE RÉPONSES POSITIVES AUX RÉQUISITIONS Situées près d’écoles, de zones piétonnes ou encore d’axes routiers et de


bâtiments communaux, ces nouvelles implantations ont été l’occasion d’analyser les statistiques établies l’année dernière. "_Sur les réquisitions traitées, on a eu 260 réponses


positives, soit 46%. Il y a réponse positive quand il y a une caméra et que les images de vidéos permettent de faire évoluer l’enquête voire de la résoudre _", ajoute-t-il. Notamment


dans le cadre de délits de fuite et de refus d’obtempérer mais aussi pour des vols ou des tentatives, ainsi que des dégradations volontaires et involontaires. "_Ce qui serait


intéressant, ce serait de regarder s’il y a un endroit dans lequel on a des infractions de manière répétitive mais où il n’y a pas encore, pour l’heure, de caméra_", propose Jean


Leonetti. Un dispositif a été voté à la majorité, mais avec une abstention du côté de l’opposition, qui s’interroge notamment de leur efficacité. "_Il y a des endroits où on peut se


poser des questions [...], la caméra devant les écoles serait utile mais elle doit renvoyer à des éducateurs, pas à la police _", argumente Michèle Muratore, de La gauche solidaire,


écologique et démocratique. "_Malheureusement, devant nos lycées, il y a des coups de couteau et il y a des morts, on est plus à la chamaillerie de la sortie. La bousculade ou la


chamaillerie à la sortie, la police ne va pas intervenir. En revanche, si on veut protéger nos enfants, la caméra c’est dissuasif _", répond l’édile.