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JULIA WALLACE AINSI QUE D’AUTRES MILITANTS DE LEFT VOICE SERONT PRÉSENTS AU MEETING INTERNATIONALISTE ORGANISÉ PAR RÉVOLUTION PERMANENTE LE 24 MAI PROCHAIN À PARIS. PLUS D’INFORMATIONS SUR
CETTE PAGE Depuis son entrée en fonction pour un second mandat, Trump a lancé une offensive chauvine qui bouleverse l’ordre géopolitique en place depuis l’émergence du néolibéralisme dans
les années 70 et 80. La politique de « paix par la force » de Trump représente en réalité une tentative de raffermir l’hégémonie américaine à travers des tarifs protectionnistes, des
attaques xénophobes et racistes contre les immigrés, et une offensive impérialiste en Amérique latine. Trump a promis de « _poursuivre la Destinée Manifeste_ » dans son discours inaugural et
a répété cette promesse devant le Congrès. Il est même allé jusqu’à défendre l’idée d’une annexion du Groenland, du Canada et de Gaza, et de la reprise de contrôle du canal de Panama. Dans
sa tentative de réaffirmer l’hégémonie américaine, Trump a également déclenché une guerre commerciale mondiale. Il a imposé des droits de douane de 10 % sur la plupart des importations
américaines, des tarifs « réciproques » contre la plupart des pays, un tarif massif de 145 % sur la Chine, et des taxes spéciales sur les automobiles, l’acier et l’aluminium. Il affirme que
ces mesures ramèneront les emplois américains et donneront aux États-Unis une « indépendance économique ». Un des objectifs immédiats de ces menaces expansionnistes et de ces politiques
commerciales protectionnistes est de renégocier les accords commerciaux au profit du capital américain et de contenir l’influence économique croissante de la Chine. L’administration Trump
semble en particulier vouloir soustraire les négociations commerciales du cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour permettre aux États-Unis d’exercer un contrôle unilatéral
sur les échanges. Selon PoliticoPro, « _l’administration Trump a indiqué que la patience américaine envers l’OMC s’amenuisait après des années d’échec à mettre en œuvre des réformes et à
régler les problèmes majeurs_ ». Pour comprendre l’impact de la guerre commerciale lancée par les États-Unis et pourquoi le Canada et le Mexique sont des cibles privilégiées, nous avons
besoin d’une caractérisation claire des relations économiques entre ces trois pays. MEXIQUE : UN PAYS DÉPENDANT SOUMIS À L’IMPÉRIALISME AMÉRICAIN ET CANADIEN Le pillage impérialiste du
Mexique a été fondamental pour le développement des États-Unis. Depuis la guerre américano-mexicaine de 1846-1848 qui a conduit à l’annexion de la moitié du territoire mexicain, jusqu’au «
libre-échange » et aux tarifs protectionnistes des trente dernières années, les États-Unis ont été largement dépendants du Mexique pour les ressources naturelles, la main-d’œuvre bon marché
et divers biens, des produits agricoles aux véhicules en passant par les machines électriques. Deuxième partenaire commercial des États-Unis, le Mexique est aussi un marché important pour
les produits étasuniens. En 2023, les États-Unis ont exporté pour 243 milliards de dollars vers le Mexique et importé pour 480 milliards. Loin de l’image de « sangsue » de l’économie
américaine que Trump donne du Mexique, ces chiffres montrent que le Mexique donne bien plus qu’il ne reçoit des États-Unis, jusqu’à forcer ses propres citoyens à quitter leur pays pour
échapper à la pauvreté engendrée en partie par l’exploitation impérialiste. Le Mexique, pays semi-colonial avec une économie relativement industrialisée et qui revêt une importance
stratégique, subit l’exploitation impérialiste des États-Unis et du Canada. Cela se traduit dans les accords commerciaux trilatéraux entre les trois pays et dans les relations directes du
Mexique avec ces deux puissances impérialistes. La question du maïs transgénique en donne un exemple concret. L’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC) supplante la législation mexicaine
interdisant le maïs transgénique, forçant le Mexique à accepter les importations de maïs génétiquement modifié des États-Unis malgré leurs effets néfastes sur l’environnement. Plutôt que
d’utiliser la puissance stratégique de la classe ouvrière pour combattre la domination impérialiste, la bourgeoisie mexicaine applique une politique de soumission à l’impérialisme américain
tout en affichant une posture ferme de défense du Mexique. Comme le note _La Izquierda Diario Mexico_, Sheinbaum « _cherche à construire derrière son projet une sorte d’unité nationale, qui
accepte sa position de capitalisme subordonné et dépendant, qui inclut des secteurs extrêmement réactionnaires et conservateurs, mais qui n’ont aujourd’hui d’autre option pour préserver
leurs profits_ ». Malgré ses promesses de rendre coup pour coup face aux attaques de Trump, Sheinbaum a aussi souligné le besoin de « sérénité et de paix » face à l’agression impérialiste de
Trump et a tenté d’en limiter l’ampleur en évitant à tout prix un conflit ouvert. Le _New York Times_ rapporte que Sheinbaum a déployé 10 000 soldats à la frontière États-Unis-Mexique pour
empêcher les migrants d’entrer aux États-Unis. Elle a aussi coopéré avec la CIA, livrant « _des dizaines de hauts responsables de cartels_ » aux États-Unis. Dans le cadre des tentatives
d’apaisement de Trump, le gouvernement Sheinbaum a fait des arrestations des membres ses cartels un spectacle public et a réprimé les importations illégales à bas prix, notamment les jouets
et les appareils électroniques chinois. Ces politiques ne visent pas à défendre la classe ouvrière mexicaine, qui est exploitée par sa propre bourgeoisie comme par les puissances
capitalistes mondiales. C’est pourquoi Sheinbaum, MORENA et le nouveau progressisme latino-américain ne constituent pas une alternative pour la classe ouvrière et les opprimés d’Amérique
latine, et représentent en réalité une tragédie pour les travailleurs qui veulent s’opposer à l’agression impérialiste de Trump contre le Mexique et l’Amérique latine. MILITARISATION DE LA
FRONTIÈRE ET MISE AU DÉFI DE LA SOUVERAINETÉ MEXICAINE La politique impérialiste agressive de Trump en Amérique latine représente un défi particulièrement dangereux pour la souveraineté
mexicaine. Bien que certaines de ses menaces contre la souveraineté (comme son intention d’annexer le Canada) ne soient que du vent et visent surtout à renforcer sa position dans les
négociations, Trump a pris des mesures concrètes pour menacer la souveraineté mexicaine. La désignation par le Département d’État de plusieurs cartels mexicains comme des organisations
terroristes pose ainsi les bases d’une éventuelle « invasion » du Mexique par l’armée américaine. Cette mesure a alimenté un débat au sein de l’administration Trump au sujet du déploiement
des forces spéciales au Mexique pour s’occuper des cartels alors que la Maison Blanche se questionne sur la nécessité d’agir en partenariat avec Sheinbaum plutôt que d’adopter une politique
unilatérale. Selon le _New York Times_, Sebastian Gorka, alors principal conseiller de Donald Trump pour la lutte contre le terrorisme, aurait plaidé en faveur « _d’un recours accru à la
puissance militaire américaine afin d’éliminer les barons de la drogue mexicains et de démanteler leurs opérations sur le terrain_ ». Il y a quelques mois, le Pentagone a déployé une «
_brigade de combat Stryker et un bataillon d’aviation de soutien général_ » à la frontière mexicaine, portant à 9 200 le nombre total de soldats américains stationnés à la frontière, selon
l’_Arizona Mirror_. EXPLOITATION IMPÉRIALISTE DU MEXIQUE PAR LE CANADA ET RÔLE DANS LE MARCHÉ MONDIAL Le Canada est lui-même un pays impérialiste, mais relativement faible en raison de sa
relation économique inégale et dépendante avec l’impérialisme américain. Même en tant que puissance impérialiste faible, la relation du Canada avec le Mexique est exploitative, notamment
dans le cas des ressources naturelles. Selon des statistiques gouvernementales, le Canada compte 120 entreprises minières qui opèrent au Mexique, représentant d’après _Newsfile Corp_ « _74%
des concessions minières mexicaines_ ». En réalité, le Canada possède environ la moitié des entreprises minières mondiales. Et, à l’exception des États-Unis, le Canada compte plus
d’entreprises minières étrangères opérant au Mexique que dans tout autre pays. Le Canada n’est pas un pays « pacificateur » contraint de suivre l’impérialisme américain, quels que soient les
sentiments des sociaux-démocrates canadiens sur la question. En tant qu’État colonial de peuplement, le Canada s’est fondé sur le génocide et l’exploitation. Par conséquent, la seule chose
que le nationalisme canadien peut offrir à la classe ouvrière et aux opprimés est l’exploitation capitaliste, l’oppression et le mépris du droit à l’autodétermination. Comme met en garde
_Marxist Worker_, « _les travailleurs canadiens ne doivent pas “se rassembler autour du drapeau” ou soutenir “la Team Canada” pour se défendre contre les menaces de Trump. Quand le premier
ministre de l’Ontario Doug Ford dit que “le Canada n’est pas à vendre”, cela soulève la question de savoir à qui “appartient” le Canada, et qui a le droit de le vendre ?_ » Le Parti libéral
au pouvoir, dont la situation politique s’est considérablement améliorée grâce aux attaques douanières et aux menaces d’annexion de Trump, a cherché à construire une forme d’union nationale
en réponse à l’agression de Trump. Des politiciens de tout le spectre politique parlent de réduire les obstacles au commerce interprovincial et le nouveau premier ministre Mark Carney a déjà
réduit les taxes et les réglementations dans l’espoir de maintenir les entreprises au Canada. Lors des récentes élections canadiennes, tous les partis ont tenté d’apporter des réponses aux
attaques de Trump, mais aucun n’avait de réponse à apporter aux problèmes de la classe ouvrière et des opprimés au Canada. En fait, il n’y a pas un consensus total sur la manière de répondre
à Trump, si ce n’est « l’unité nationale » des capitalistes pour garantir que l’économie impérialiste du Canada continue à fonctionner et à être rentable. La dépendance économique du Canada
envers les États-Unis fait que la classe dirigeante canadienne aboie plus qu’elle ne mord. Cependant, la guerre commerciale en cours ouvre la possibilité d’un conflit plus important entre
le Canada et les États-Unis. Quelles que soient les solutions qu’adopteront les capitalistes canadiens, elles seront préjudiciables à la classe ouvrière canadienne qui n’a rien à gagner du
conflit entre les États-Unis et le Canada, ni de l’exploitation continue du Mexique par l’une ou l’autre de ces deux puissances impérialistes. « MAKE AMERICA GREAT AGAIN 2.0 » L’un des
principaux piliers sur lesquels Trump construit son programme de politique étrangère est la xénophobie et l’hystérie anti-immigrés. Il a même réussi à forcer les Démocrates à adopter une
position encore plus anti-immigrés et a trouvé un allié en la personne du maire démocrate de New York Eric Adams, qui s’est rallié à Trump en échange de l’abandon des charges de corruption
qui le visaient par le ministère de la Justice. La xénophobie de Trump est efficace parce qu’elle mêle des appels populistes à la classe ouvrière et aux opprimés à un programme d’extrême
droite. Il a appelé à une militarisation accrue de la frontière au motif de protéger les Américains du fentanyl. Il dépeint les immigrés comme des criminels dangereux qui volent même les
emplois aux travailleurs afro-américains. Left Voice a déjà analysé comment Trump s’appuie sur la longue histoire de stigmatisation des immigré·e·s aux États-Unis. Les travailleurs
américains – y compris les travailleurs afro-américains – ne doivent pas se laisser tromper par la rhétorique de Trump. Trump parle de la nécessité de protéger la frontière pour mettre fin à
la crise du fentanyl qui affecte la classe ouvrière américaine. Mais ce n’est pas le fentanyl qui détruit les communautés ouvrières. C’est l’inégalité et l’exploitation capitalistes. Les
principaux responsables de la crise des opioïdes sont les grandes entreprises pharmaceutiques. Ce dont on a besoin, ce sont des centres de traitement et de réduction des risques, pas de
barrières douanières. En outre, la grande majorité des immigrés aux États-Unis fait partie de la classe ouvrière, et l’attaque contre les droits des immigrés vise la capacité d’organisation
du mouvement ouvrier, à en maintenant les immigrés dans un statut de citoyens de seconde zone, hyper-exploités par les capitalistes. Trump prétend qu’il veut éviter la Troisième Guerre
mondiale, mettre fin à l’envoi d’aide militaire et d’armes à l’étranger, et se concentrer sur l’amélioration de la situation intérieure. Pourtant, ses politiques contredisent son discours,
puisqu’il augmente les dépenses militaires et déploie des soldats aux frontières américaines et tout en créant les tensions avec les gouvernements capitalistes du monde entier. Ces tensions
accélèrent le réarmement en Europe. Il a également montré son soutien indéfectible à la politique génocidaire d’Israël envers les Palestiniens. Le mouvement mondial de solidarité avec la
Palestine, qui s’est fortement exprimé au Canada, aux États-Unis et au Mexique, doit continuer à forger des liens internationaux entre les travailleurs et les jeunes de différents pays. Il
doit dénoncer l’offensive impérialiste des États-Unis ainsi que la rhétorique chauvine et nationaliste des bourgeoisies qui s’y opposent, une rhétorique qui divise aussi la classe ouvrière
internationale et ne parvient pas à apporter une véritable réponse aux attaques de l’impérialisme. POUR UNE RÉPONSE SOCIALISTE ET INDÉPENDANTE DE CLASSE AUX GUERRES COMMERCIALES ET À LA
CRISE MIGRATOIRE Le « libre-échange » s’est avéré être un désastre pour la classe ouvrière du Mexique, du Canada et des États-Unis. Il a conduit à des niveaux plus élevés d’exploitation et à
des conditions de travail précaires dans les trois pays. Le Mexique subi le gros de cette exploitation, mais les travailleurs des États-Unis et du Canada ont également connu des
licenciements massifs, un recul des droits sociaux et des attaques de plus en plus hostiles contre les syndicats. Cependant, le protectionnisme n’est pas non plus une solution. Le fait est
que le capitalisme s’est développé à une échelle mondiale, interconnectant profondément les économies nationales : les économies des États-Unis, du Canada et du Mexique sont ainsi très
imbriquées. Ces liens ne peuvent pas simplement être défaits, et ce n’est pas dans l’intérêt de la classe ouvrière de le faire. Les politiques des bureaucrates de gauche – comme Shawn Fain
(dirigeant des United Auto Workers aux États-Unis), Napoléon Gómez Urrutia (secrétaire général du syndicat des mineurs et sénateur de MORENA au Mexique) ou Bea Bruske (présidente du Congrès
du travail du Canada) – s’alignent sur leurs gouvernements respectifs au nom de l’unité nationale. Elles sont insuffisantes pour faire face aux effets de l’exploitation. En fait, cette
logique les oblige à se faire des amis parmi leurs ennemis ; Shawn Fain a traité Trump de briseur de grève pendant les élections de 2024, mais l’a félicité pour l’utilisation des taxes
douanières, affirmant que ces barrières profiteraient aux travailleurs américains, sans aucun égard pour la classe ouvrière internationale. Cependant, les travailleurs américains sont en
réalité les plus menacés sur le plan intérieur par les tarifs douaniers contre le Mexique et le Canada. Les tensions commerciales sont une occasion pour les hommes d’affaires et les
entreprises d’attaquer les droits des travailleurs, les salaires et d’accroître la précarité de la classe ouvrière. De même, l’entrée en vigueur des tarifs entraîne une hausse des prix des
biens et services achetés par les travailleurs. Nous avons déjà commencé à voir des exemples de cela dans le Michigan, une économie d’État très dépendante de l’industrie automobile, qui
partage une frontière avec le Canada. Les organisations syndicales en Amérique du Nord doivent prendre position contre la guerre commerciale. Loin de tout discours d’unité nationale avec
ceux qui défendent les intérêts du grand capital, il est nécessaire d’avancer une perspective clairement anticapitaliste. Il est fondamental que dans chaque pays, nous luttions contre les
classes dirigeantes, qui oppriment et qui pillent. Elles sont les véritables ennemies qui profitent de notre exploitation et promeuvent la xénophobie et le racisme. Il est nécessaire de
défendre l’unité de la classe ouvrière et des opprimés, avec la perspective de créer des gouvernements ouvriers qui soient des bastions de lutte contre l’impérialisme à l’échelle
continentale et mondiale. La classe ouvrière et les opprimés doivent prendre le pouvoir et détruire les frontières impérialistes qui nous divisent. C’est ainsi que nous pourrons faire
avancer la planification et l’intégration régionale des économies nationales au bénéfice des masses et le rapprochement politique, sociale, économique et culturelle de la population du
continent dans une Fédération des États socialistes unis d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes. Dans le même temps, nous devons nous opposer aux plans d’austérité du FMI,
si cruels pour les pays d’Amérique latine, et faire d » l’annulation de la dette extérieure odieuse notre bannière. Sous contrôle ouvrier, la richesse que nos économies produisent et
échangent peut servir de base pour répondre aux besoins fondamentaux de toute la classe ouvrière et des secteurs populaires. Elle peut créer un monde qui s’attaque aux oppressions, en
résolvant ces problèmes sur une base démocratique qui respecte l’autonomie et l’autodétermination des groupes indigènes et opprimés. Le réseau logistique qui expédie des milliards de dollars
de marchandises entre nos pays peut être utilisé pour répondre largement aux besoins fondamentaux des populations. Sans la spéculation, les matériaux pour construire ou réparer des
logements seraient plus accessibles. Personne n’aurait à se soucier de savoir s’il peut se permettre d’acheter ses médicaments ou d’avoir accès à de la nourriture, alors que nous savons que
ces choses sont produites en abondance, mais qu’on les laisse se gâter si elles ne se vendent pas ou qu’on les détruit pour maintenir des prix élevés. Sans la quête effrénée du profit, nous
pourrons construire une économie planifiée qui garantisse à la fois les emplois et planifie la production. Par exemple, nous n’hésiterions pas à reconvertir des usines pour répondre aux
catastrophes naturelles ou à une crise sanitaire mondiale. Nous pourrons aussi affronter sérieusement la crise climatique, notamment en identifiant les domaines où la production pourrait
être réduite pour diminuer la consommation d’énergie, ainsi qu’en investissant dans les transports publics et d’autres modes de déplacement alternatifs. Tout cela, et bien plus encore, est
possible si nous luttons pour construire des liens révolutionnaires entre les travailleuses et travailleurs du continent à travers un programme stratégique commun qui se bat pour : créer des
institutions d’auto-organisation, former des fractions révolutionnaires qui promeuvent l’indépendance de classe au sein des mouvements syndicaux et sociaux, porter les valeurs de
l’internationalisme et l’anti-impérialisme et mobiliser le pouvoir stratégique de la classe ouvrière mener les luttes des opprimé·e·s. En tant que socialistes révolutionnaires au Mexique, au
Canada et aux États-Unis, nous présentons cette déclaration internationaliste, adressée à la classe ouvrière, aux mouvements sociaux, aux organisations de défense des droits humains et aux
organisations de gauche qui luttent contre l’offensive de Trump en Amérique du Nord. Nous le faisons dans le cadre de notre combat pour construire un parti révolutionnaire mondial qui lutte
pour en finir avec toute forme d’exploitation et d’oppression et pour un avenir socialiste dans la région.