Play all audios:
RÉPRESSION VICTOIRE ! LA DISSOLUTION DE LA DÉFENSE COLLECTIVE DÉFINITIVEMENT ANNULÉE Ce lundi 27 janvier, la Défense Collective a annoncé sa victoire devant le Conseil d'État contre la
dissolution prononcée par le gouvernement. C’est une victoire importante, mais face aux nouvelles menaces de dissolution qui se multiplient, il faut faire front ! Imogen Fraser 27 janvier
Suite à son audience devant le Conseil d’État le 10 janvier dernier, la Défense Collective a annoncé aujourd’hui sa victoire face au gouvernement et l’annulation de sa dissolution ! Après
des menaces lancées pendant la mobilisation contre la réforme des retraites, Darmanin avait finalement annoncé le 3 avril 2024 la dissolution de la Défense Collective, un collectif rennais
qui prend en charge la défense contre la répression qu’elle soit dans la rue ou dans les tribunaux depuis 2016. L’annonce de cette dissolution était inscrite dans le contexte d’un tournant
répressif historique suite à la lutte contre la réforme des retraites (plus de 1000 syndicalistes CGT poursuivis) et la répression d’ampleur des révoltes dans les quartiers populaires suite
au meurtre policier de Nahel. Une première victoire contre la répression d’État avait été obtenue le 10 juillet 2024, lorsque le Conseil d’État avait annoncé la suspension de la dissolution
prononcée par le gouvernement. Lors de l’audience du 10 janvier dernier, portant sur l’examen définitif de la dissolution, un des arguments avancés par le rapporteur public pour maintenir la
dissolution s’appuyait sur de prétendues « provocations », comme un détournement de la marque Lacoste, des TikToks ou des commentaires non modérés sur les réseaux sociaux. Des arguments
fallacieux qui visent au fond à incriminer tout message politique contre l’institution policière, le gouvernement ou (ô horreur !) le capitalisme. L’annulation de la dissolution de la
Défense Collective est une victoire importante dont il faut prendre la mesure. Alors que l’audience concernant le collectif Palestine Vaincra se tenait au Conseil d’État ce lundi, et cela,
dans un contexte de criminalisation très important du soutien au peuple palestinien en France, mais aussi alors que Retailleau menace de dissolution l’organisation antifasciste la Jeune
Garde, il faut organiser la riposte en s’opposant à toutes les dissolutions face à un État déterminé à réprimer tous ceux qui relèvent la tête !