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"C'est la seule manière de connaître l'évolution de la procédure, la plus grosse difficulté partagée par les proches, c'est qu'on ne sait rien, c'est terrible
de ne rien savoir", a expliqué son avocat Me Jean-Baptiste Alary. "Si on ne l'avait pas fait, les Sherlock Holmes du dimanche auraient pris ça pour un aveu de
culpabilité", a fait remarquer l'avocat à Midi Libre . Ces deux constitutions de partie civile, séparées, ne sont pas dues à un malaise dans l'entourage de Delphine Jubillar,
assure l'avocat du mari. "Il n'y a aucune tension au sein de la famille, ils sont comme nous à la recherche de légitimes réponses. Le dépôt de partie civile, c'est la
suite normale et logique de la procédure". Le mari et les deux enfants ont passé les fêtes chez des proches, à l'abri des regards. Le couple était en instance de divorce. LA MAISON
AU PEIGNE FIN La maison du couple concentre en tout cas l'attention des enquêteurs . Mardi, des gendarmes de la cellule d'investigation criminelle ont mené une opération de
ratissage sur un terrain situé en contrebas de la maison des Jubillar, de l'autre côté de la rue, dans la localité de Cagnac-les-Mines, cette ancienne cité minière de 3 000 habitants
située près d'Albi. Ils recherchent un éventuel bijou où un autre objet qui pourrait constituer un indice, selon une source proche de l'enquête. Les enquêteurs privilégient la
piste criminelle. Une information judiciaire pour "enlèvement, détention ou séquestration" a été ouverte. La maison a été perquisitionnée, passée au Bluestar, un produit permettant
de révéler des taches de sang invisibles à l'œil nu. Elle est désormais sous scellés. DES FOUILLES HIGH-TECH Ce mercredi, les fouilles ont repris. Selon La Dépêche , une équipe
cynophile de la gendarmerie est sur place. La villa est de nouveau inspectée avec cette fois des techniques ultra-sophistiquées, notamment un géoradar, un outil permettant de sonder les
murs, afin de déterminer si un corps a pu être coulé dans le béton de cette maison encore en construction.