Naufrage d'une pirogue en guyane : les corps des 4 portés disparus retrouvés | tf1 info

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* Dimanche, une pirogue a chaviré sur le fleuve Maroni frontalier de la Guyane et du Suriname. * Ce mardi, le préfet de Guyane annonce que les corps des quatre personnes encore portées


disparues ont été retrouvés. * Cela signe la "fin des opérations de recherche". Les corps des quatre portés disparus après le naufrage dimanche d'une pirogue sur le fleuve


Maroni frontalier de la Guyane et du Suriname, ont été retrouvés, portant le bilan à sept morts, a annoncé le préfet de Guyane. "Les opérations de recherche assurées avec les moyens de


la gendarmerie, des douanes, de la PAF, du SDIS et des forces armées en Guyane, ont permis de retrouver les corps des quatre personnes portées disparues après le naufrage d'une pirogue


sur le Maroni", écrit le préfet Antoine Poussier dans un communiqué annonçant la "fin des opérations de recherche". Les sept personnes décédées sont trois hommes, une femme et


trois enfants. La pirogue, qui transportait une quinzaine de personnes, a chaviré dimanche soir alors qu'elle se rendait en France depuis le Suriname à proximité de Saint-Laurent du


Maroni. UNE ENQUÊTE JUDICIAIRE A ÉTÉ OUVERTE Une mobilisation "spontanée" s'était organisée des deux côtés du Maroni, avait rapporté Guyane-La 1ère. Des villageois surinamais


et guyanais ont mis à l'eau leurs pirogues pour venir en aide aux victimes, permettant de sauver huit personnes.  D'après la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni, les victimes sont


originaires de la commune d'Awala-Yalimapo (Ouest) et du village amérindien kali'na Paddock, un quartier de Saint-Laurent. Le préfet annonce "engager dès à présent les


consultations préalables afin de modifier le règlement particulier de police de la navigation et de rendre le port du gilet de sauvetage obligatoire à bord des pirogues sur le Maroni et


l'Oyapock", selon le communiqué de la préfecture. Une enquête judiciaire a été ouverte pour préciser les circonstances du naufrage. ------------------------- La rédaction de


TF1info avec AFP