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Le Paris Saint-Germain affronte l'Inter Milan en finale de la Ligue des champions 2025, ce samedi (21h), à Munich. Mais s'il a la première coupe aux grandes oreilles de son
histoire en ligne de mire, le club de la capitale ne doit pas moins se méfier des Transalpins, très solides et rompus à ce genre de joutes. Suivez la couverture complète Le PSG remporte sa
première Ligue des champions 53,6%, soit les chances du PSG de remporter la finale de la Ligue des champions, selon le "superordinateur" d'Opta, boosté à l'intelligence
artificielle. Les bookmakers donnent également leur préférence aux Parisiens. Autrement dit, le club de la capitale aborde le grand rendez-vous de ce samedi (21h, en live commenté sur
TF1info) dans la peau du favori. Pour autant, son adversaire du soir, l'Inter Milan, n'est pas à prendre à la légère, loin, très loin de là. Si elle a perdu son titre national sur
le gong, cédant sa couronne au Napoli, la formation lombarde impressionne depuis le début de l'exercice sur la scène européenne. Son bilan comptable parle pour elle, avec dix victoires
et trois nuls, pour une seule défaite (lors de la 6e journée de la phase de ligue contre Leverkusen). Elle a aussi marqué à 26 reprises en quatorze rencontres (1,86 but par match en
moyenne), tout en n'allant chercher le ballon au fond ses propres filets qu'à 11 reprises (0,79 concédé en moyenne par match), dont plus de la moitié lors des seules demi-finales.
NERFS D'ACIER ET MALLÉABILITÉ Quel que soit l'adversaire, les_ Nerazzurri _dégagent l'impression d'une solidité à toute épreuve, d'une sérénité en toute
circonstance. Ils n'ont d'ailleurs été menés que... 16 minutes et 38 secondes depuis le début de la compétition. À cette confiance s'ajoute une capacité à ne rien lâcher, peu
importe le scénario. Un cocktail détonnant susceptible de soulever des montagnes. Demandez donc au FC Barcelone, renversé sans ménagement lors de la demi-finale retour alors que les
_Blaugrana_ ne se trouvaient plus qu'à quelques secondes de valider leur ticket pour Munich._ "Il y aura des moments difficiles dans cette finale, mais ce groupe a la qualité et
l'état d'esprit pour les surpasser"_, estime l'entraîneur Simone Inzaghi. _"Le PSG est une super équipe. Ils sont organisés. Ils ont un entraîneur que je respecte,
mais nous avons aussi nos forces"_, lance encore le technicien, résolument optimiste. > 2 - Depuis que Simone Inzaghi a rejoint les Nerazzurri en 2021/22, > aucun club n'a
plus souvent atteint la finale de la Ligue des > Champions que l'Inter : deux fois en quatre saisons (comme le Real > Madrid). Savoir-faire. #UCL pic.twitter.com/aszady9qnz —
OptaJean > (@OptaJean) May 6, 2025 Justement, sur le plan footballistique, l'Inter Milan ne manque pas de qualités. La plus grande d'entre elles est sans doute la polyvalence,
tant l'équipe est polymorphe et malléable. Si le dispositif tactique ne bouge quasiment pas - un 3-5-2 modulable -, il peut être adapté en fonction des besoins et de la physionomie de
la rencontre. Les expérimentés Transalpins sont ainsi tout à la fois capables de faire le jeu que de subir, de se montrer agressifs au pressing que de rester regroupés dans leur camp.
_"L'Inter est une équipe extrêmement expérimentée, roublarde, qui ne sera pas facile à jouer"_, juge Bixente Lizarazu, consultant football de TF1 DEMFRIES, LE MONSIEUR PLUS Ce
collectif est bonifié par un milieu de terrain très propre sur le plan technique, dans le sillage des métronomes Hakan Çalhanoglu et Henrikh Mkhitaryan ainsi que de la boule à énergie
Nicolo Barella. La paire d'attaquants Lautaro Martinez-Marcus Thuram est également très complémentaire et capable de transformer en or des demi-opportunités, une compétence précieuse à
ce niveau. Véritable légende vivante du côté de Giuseppe Meazza et déjà auteur de 9 réalisations en C1 cette saison, le capitaine argentin est à serrer de particulièrement près. Les
Parisiens devront par ailleurs se méfier des couloirs, animés par deux excellents latéraux offensifs, Denzel Dumfries et Federico Dimarco (15 buts et 17 passes décisives à eux deux toutes
compétitions confondues). C'est ce paramètre qui a en partie fait peser la balance du bon côté au tour précédent contre le FC Barcelone, avec notamment un international néerlandais en
état de grâce (2 buts, 3 passes décisives sur la double confrontation). À noter tout de même que la charnière centrale, assez lente, a parfois affiché des signes de fébrilité ou des
difficultés à tenir des joueurs vifs. Sur ce point, le PSG est sans doute capable de tirer son épingle du jeu, même s'il faudra encore, ensuite, battre l'excellent dernier rempart
Yann Sommer. Le retour du Français Benjamin Pavard, espéré pour la finale, devrait aussi aider à solidifier l'édifice. * Lire aussi Le PSG portera-t-il une étoile sur son maillot
s'il gagne la Ligue des champions ? Autant dire que si le PSG a les armes pour rivaliser - et même bien davantage -, l'affiche s'annonce indécise et promet de réserver son lot
d'étincelles. _"C'est l'une des meilleures finales de Ligue des champions de ces dernières années"_, estime même Luis Enrique. Et le vainqueur n'en sera que
plus beau. ------------------------- Maxence GEVIN