Colère des taxis: levée du blocage à pau en attendant la suite du mouvement

Colère des taxis: levée du blocage à pau en attendant la suite du mouvement

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Les taxis en colère étaient encore mobilisés ce samedi 31 mai dans le fief du Premier ministre François Bayrou pour montrer leur opposition à la réforme. Selon un syndicat et la préfecture,


cette journée était la dernière de cette mobilisation. Des taxis mobilisés contre une réforme du transport de patients ont manifesté une "dernière" fois ce samedi 31 mai à Pau,


fief du Premier ministre François Bayrou, en attendant une levée dans la soirée du blocage devant la gare, entamé mi-mai, et la poursuite du mouvement. Quelque 80 taxis, selon les syndicats,


et une cinquantaine, selon la préfecture, ont défilé samedi après-midi dans les rues de Pau, une manière de tirer leur "révérence", a déclaré à l'AFP Damien Bretin, chauffeur


de taxi en Charente et président départemental de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI). > "On quitte Pau, la mobilisation va être dans d'autres grandes > 


villes", a-t-il prévenu. Selon plusieurs syndicats, les manifestants ont prévu de lever samedi soir le point de rassemblement et de blocage établi depuis le 19 mai devant la gare de la


ville, en contrebas de l'emblématique boulevard des Pyrénées. "On va faire un dernier repas et interrompre le mouvement", a déclaré Jean-Marie Tourré, président de la chambre


syndicale des taxis des Pyrénées-Atlantiques. "La manifestation devrait prendre fin dimanche matin", a confirmé la préfecture, faisant état d'une trentaine de taxis présents


samedi vers 17h30 devant la gare, "qui reste accessible aux voyageurs". 90 AUTOMOBILISTES AVAIENT "CEINTURÉ" LE CENTRE Un peu plus tôt, environ 90 taxis, selon la police


et les manifestants, avaient "ceinturé" un centre commercial pendant une heure, lors d'"une dernière journée" de mobilisation à Pau, ville dont François Bayrou est


le maire. Dans leurs rangs, une poignée d'agriculteurs de la Coordination rurale présents en soutien. Les chauffeurs manifestent notamment contre une convention qui modifie leur


rémunération pour le transport de patients. Cette activité représente pour certains une part significative de leur chiffre d'affaires, notamment en zone rurale. La nouvelle


tarification, qui doit entrer en vigueur le 1er octobre, prévoit une prise en charge de 13 euros par l'Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. "On veut que la convention


soit revue correctement, mais si ça ne donne rien, je continuerai à me mobiliser", a assuré Loïc Renault, 42 ans, taxi venu du Tarn. Alors que de nouvelles réunions sont prévues la


semaine prochaine, mercredi avec le ministère de la Santé et jeudi avec celui des Transports, les taxis promettent de poursuivre leur mouvement. À Paris, le point de rassemblement du


boulevard Raspail a été "maintenu" samedi avec "très peu de voitures", a déclaré Rachid Boudjema, de l'Union nationale des taxis. Mais "à partir de dimanche


soir, lundi, on est reparti", a-t-il prévenu. T.K. avec AFP