Play all audios:
Au moment de partir, le PDG de Tesla a promis une économie de "mille milliards" à l'avenir pour l’administration américaine. "Elon sera de retour, il ne nous quitte pas
vraiment, c'est son bébé le Doge", affirme Donald Trump. Il est 14 heures à Washington lorsque le président des États-Unis et Elon Musk réalisent leur dernier point presse ensemble
dans le bureau ovale. L’occasion pour l’entrepreneur de présenter les résultats de son fameux "DOGE", l’agence spécialement créée par le duo pour réaliser des dizaines de
milliards de dollars d’économie dans l’administration américaine. "Ce n’est pas la fin de Doge, ce n’est que le début", a affirmé Elon Musk, debout à côté du président, casquette
noire vissée sur la tête. "L’équipe du Doge va continuer à grandir", affirme l'entrepreneur. Selon lui, "le Doge a aidé à économiser 160 milliards de dollars et bientôt
200". Pourtant, d'après une estimation du magazine The Atlantic, sa commission à l'efficacité gouvernementale n'est parvenue à réaliser que 2 milliards de dollars
d'économies, bien loin de l'objectif fixé par le multimilliardaire. ELON MUSK PROMET "1.000 MILLIARDS" D’ÉCONOMIES Après une pluie d'éloges, Donald Trump a adressé
un cadeau à Elon Musk: une boîte avec une clé de la Maison Blanche. "C'est un génie, et le pays tout entier est derrière lui", a réitéré le président. "Il a pris les
rênes de notre plus grande réforme du pays". Elon Musk a donné quelques exemples à la presse de dépenses qu’il a supprimées: "Pour vous donner un exemple, l’administration paye des
milliers de dollars de licences de logiciels qui ne sont utilisées par personne. Nous les avons donc annulées". Guillaume Paul face à Jean-Marc Daniel : Les finances publiques selon
Musk, un échec ? - 30/05 "Nous souhaitions avant tout faire des coupes budgétaires et nous avons été critiqués pour cela. C’est la nature même de la bureaucratie. Nous avons dû prendre
des décisions difficiles quant à des dépenses injustifiées", a expliqué Elon Musk. Avant de conclure, sereinement: "Nous allons atteindre nos objectifs de 1.000 milliards
d’économies, en tout cas je l'espère". Sébastien Bordry