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Un homme de 64 ans est toujours porté disparu, ce jeudi 29 mai, après l'éboulement d'une partie du glacier du Birch sur le village de Blatten, en Suisse, la veille. Les recherches
ont été interrompues. Les recherches pour tenter de retrouver l'homme disparu lors de l'éboulement d'une partie du glacier du Birch en Suisse mercredi 28 mai, n'ont pas
abouti. Âgé de 64 ans et originaire de la région, il n'a pas été retrouvé. Les autorités ont fait savoir qu'elles avaient suspendu les recherches car le tas de glaces, roches et
terre tombé était trop instable. Des nouveaux éboulements ou des coulées de boue ne sont pas exclues, d'où cette décision. Pour les mêmes raisons, les autorités se contentent, pour le
moment, d'observer la situation et d'analyser les différents scénarios, avant de pouvoir agir. Un peu plus de 50 militaires sont sur place et sont prêts à intervenir, a indiqué
l'armée lors d'une conférence de presse tenue ce jeudi 29 mai en début de soirée. UN LAC CRÉÉ ARTIFICIELLEMENT INQUIÈTE LES AUTORITÉS Le village de Blatten, lui, est presque
entièrement recouvert par l'éboulement, mais aussi par un lac artificiel qui s'est formé. En effet, la rivière Lonza qui parcourait le village est bloquée par trois millions de m3
de roche, de glace et de terre, ce qui empêche son écoulement. Les images, elles, sont impressionnantes. La question est maintenant de savoir si toute cette eau peut passer au-dessus du
monticule ou, pire, si ce dernier peut se casser soudainement sous la pression. Pour le moment, les spécialistes estiment que c'est "peu probable", notamment car le barrage de
Ferden, qui se trouve à proximité, et qui a été vidé, "fait zone tampon". Cependant, un tel scénario n'est pas totalement exclu. "Il pourrait aussi y avoir un canyon qui
se forme dans ce monticule", notent les autorités, qui se préparent au pire. D'AUTRES ÉVACUATIONS SONT POSSIBLES Les habitants du village de Blatten avaient été évacués
préventivement, il y a 10 jours. Après l'éboulement, 16 autres habitants de la vallée ont aussi dû quitter leur logement. D'autres personnes pourraient être évacuées, notamment
durant la nuit "si la situation se dégrade". Astrid Bergere