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Emmanuel Macron a appelé les Européens à "durcir la position collective" contre Israël. L'État hébreu lui a répondu, l'accusant d'être "en croisade contre
l'État juif". Israël accuse ce vendredi 30 mai Emmanuel Macron d'être "en croisade contre l'État juif". Une réponse au président français qui avait appelé les
Européens, depuis une conférence de presse à Singapour, à "durcir la position collective" contre Israël, "s'il n'y a pas une réponse qui est à la hauteur de la
situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours" dans la bande de Gaza. > "Il n'y a pas de blocus humanitaire. C'est un
mensonge flagrant", a > déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères dans un > communiqué, défendant ses efforts pour permettre l'acheminement de > l'aide
dans le territoire palestinien. "Mais au lieu de faire pression sur les terroristes jihadistes, Macron veut les récompenser en leur donnant un État palestinien. Il ne fait aucun doute
que sa fête nationale sera le 7 octobre", a-t-il ajouté en référence au 7 octobre 2023, jour de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a
déclenché la guerre à Gaza. Emmanuel Macron avait également déclaré depuis Singapour que la reconnaissance d'un État palestinien n'était "pas simplement un devoir moral, mais
une exigence politique", tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l'ONU sur le sujet à laquelle il participera le 18 juin. UN APPEL DE
MACRON À NE PAS "ABANDONNER GAZA" Dans une autre prise de parole, toujours ce vendredi depuis Singapour, Emmanuel Macron a affirmé que si les Occidentaux "abandonnent
Gaza" et "laissent faire Israël", ils risquent de "perdre toute crédibilité à l'égard du reste du monde", dans un discours devant le forum sur la défense
Shangri-La Dialogue. > "Nous sommes confrontés au défi de pays révisionnistes qui > veulent imposer, au nom de sphères d'influence, des sphères de > coercition",
a-t-il déclaré. Un ministre israélien a défié ouvertement, toujours ce vendredi, le président français, Emmanuel Macron, et les Nations unies en affirmant qu'il n'était pas
question de laisser advenir un État palestinien en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où il compte "construire l'État juif". Cette
déclaration survient au lendemain de l'annonce par le gouvernement israélien d'un projet majeur d'expansion de la colonisation juive en Cisjordanie dénoncé par le secrétaire
général de l'ONU, Antonio Guterres, qui a appelé Israël à "cesser toutes (ses) activités de colonisation", "illégales et (faisant) obstacle à la paix". J.D. avec AFP