Le patron d’expertise france assure ses positions en ukraine

Le patron d’expertise france assure ses positions en ukraine

Play all audios:

Loading...

Il a sauvé les meubles. Subissant la chute de 40 % de l’aide au développement dans le Budget 2025, Jérémie Pellet, le directeur général d’Expertise France, une agence publique comptant 2 000 personnes qui met en œuvre le soutien français, a réussi à conforter sa présence en Ukraine. Cette filiale de l’Agence française de développement y avait déjà lancé 15 projets pour un budget global de 50 millions d’euros. Elle va pouvoir y ajouter de nouveaux contrats, obtenus après le quasi-arrêt de l’aide américaine. Expertise France, qui appuie déjà le ministère de la Justice ukrainien dans sa lutte contre la corruption, a repris le projet américain d’aide à la Cour suprême, notamment la vérification de l’intégrité des magistrats candidats. Et au ministère de la Santé, elle a récupéré l’appui au Bureau de la reconstruction. _« L’Ukraine est une priorité très forte, _assène Jérémie Pellet_. Nous faisons le maximum pour combler le vide du retrait américain. »_ En plus, l’agence publique va bientôt afficher son projet emblématique : à la mi-juin, sera posée la première pierre de Superhumans, une clinique qui prend en charge les blessés de guerre. Basée à Odessa, elle devrait ouvrir à l’automne et réaliser 900 opérations par an, en faisant appel à des chirurgiens d’hôpitaux parisiens et toulousains. Ce chantier de 4 millions d’euros, financé par le Quai d’Orsay, s’inspire du premier Superhumans de Lviv, dans l’ouest du pays, une clinique moderne qui a séduit les bailleurs étrangers. Un autre site est actuellement en construction à Dnipro. Andrey Stavnitser, l’homme d’affaires qui a fondé le premier Superhumans, se dit _« très satisfait »_ des experts français, bien placés pour continuer à creuser leur sillon ukrainien.

Il a sauvé les meubles. Subissant la chute de 40 % de l’aide au développement dans le Budget 2025, Jérémie Pellet, le directeur général d’Expertise France, une agence publique comptant 2 000


personnes qui met en œuvre le soutien français, a réussi à conforter sa présence en Ukraine. Cette filiale de l’Agence française de développement y avait déjà lancé 15 projets pour un


budget global de 50 millions d’euros. Elle va pouvoir y ajouter de nouveaux contrats, obtenus après le quasi-arrêt de l’aide américaine. Expertise France, qui appuie déjà le ministère de la


Justice ukrainien dans sa lutte contre la corruption, a repris le projet américain d’aide à la Cour suprême, notamment la vérification de l’intégrité des magistrats candidats. Et au


ministère de la Santé, elle a récupéré l’appui au Bureau de la reconstruction. _« L’Ukraine est une priorité très forte, _assène Jérémie Pellet_. Nous faisons le maximum pour combler le vide


du retrait américain. »_ En plus, l’agence publique va bientôt afficher son projet emblématique : à la mi-juin, sera posée la première pierre de Superhumans, une clinique qui prend en


charge les blessés de guerre. Basée à Odessa, elle devrait ouvrir à l’automne et réaliser 900 opérations par an, en faisant appel à des chirurgiens d’hôpitaux parisiens et toulousains. Ce


chantier de 4 millions d’euros, financé par le Quai d’Orsay, s’inspire du premier Superhumans de Lviv, dans l’ouest du pays, une clinique moderne qui a séduit les bailleurs étrangers. Un


autre site est actuellement en construction à Dnipro. Andrey Stavnitser, l’homme d’affaires qui a fondé le premier Superhumans, se dit _« très satisfait »_ des experts français, bien placés


pour continuer à creuser leur sillon ukrainien.