Entrer sous ce chapiteau revient à mettre le pied dans un univers parallèle. Le Cirque électrique court-circuite les codes de la piste aux étoiles. Tout y est plus punk, plus destroy, plus

gothique, plus barré, plus érotique. Ne soyez pas surpris si un soir de représentation on vous accueille par un shot de l’amitié avant de vous servir une grande rasade d’émotions fortes. Ne

soyez pas surpris de voir sur scène la famille Adams jouer dans une ambiance de Mad Max à la sauce David Lynch. Ne soyez pas surpris de prolonger le plaisir au “Nouveau tigre”, la guinguette

des lieux où vous retrouverez les artistes faire le service. Ne soyez pas surpris d’apprendre que le Cirque électrique abrite également une école dédiée aux arts circassiens ouverte dès

Sur 3,7 ha encerclés de barres d’immeubles, la ferme urbaine de Saint-Denis fait vivre la dernière terre maraîchère du 93 avec à sa tête un binôme inattendu : les Fermes de Gally, créées en

1746, et Zone sensible / Parti Poétique, un collectif d’artistes-apiculteurs et activistes du bien-manger. L’ambition du lieu est double puisqu’il s’agit à la fois de préserver une

production agricole et d’offrir une riche programmation culturelle. Côté Fermes de Gally, un parcours pédagogique et des ateliers (fabrication de jus de pomme, de pain ou de beurre) visent à

transmettre le savoir-faire des fermiers tandis qu’une vente de produits est ouverte sur place. Côté Parti Poétique, le programme est éclectique avec entre autres des conférences, de folles

soirées ou encore des cours de yoga les pieds dans l’herbe. “Il n’y a pas d’acte plus politique que celui de manger. Il faut faire le lien entre ce que l’on met dans notre assiette et la

société que l’on souhaite”, philosophe Olivier Darné, co-fondateur du Parti poétique et qui produit avec ses camarades le Miel Béton, fabriqué en Seine-Saint-Denis et multi-médaillé pour sa

pureté. Le terroir des villes est plus riche qu’on ne le croit. 

Le Recho c’est l’aventure de dix femmes, cheffes cuistots et comédiennes, qui s’indignent contre l’accueil fait aux réfugiés en France et s’élancent en juillet 2016 au volant d’un foodtruck

à la rencontre des exilés. Depuis juin dernier, l’équipe s’est installée au coeur des Cinq Toits, friche ouverte dans une ancienne caserne du 16e arrondissement et qui accueille 37 porteurs

de projets dans le domaine de l’innovation sociale ainsi que 350 résidents, réfugiés et personnes en situation d’hébergement d’urgence. L’occasion pour le Recho de créer sa première cantine,

la Table du Recho, avec pour vocation de “restaurer le monde en restaurant les hommes”. Il ne s’agit pas seulement de bien manger, mais de s’appuyer sur la cuisine pour créer du lien et

favoriser l’insertion. Raison pour laquelle le Recho forme les réfugiés des Cinq Toits aux métiers de la restauration. La carte, qui change tous les jours, s’inspire des pays d’origine des

résidents et valorise les circuits courts, l’agriculture bio et la pêche responsable. Deux samedis par mois, la Table du Recho propose des ateliers de cuisine collaboratifs ouverts à tous

(sur inscription) et auxquels participent également les résidents des Cinq Toits. Enfin une fois par mois, le mercredi soir, un dîner caritatif est organisé avec des chefs parrains du Recho.

Le 7 février, ce sera au tour d’Alessandra Montagne, à la tête du Tempero dans le 13e, de faire partager son univers, où se mêle influences française, brésilienne et asiatique. Un savoureux

melting-popote en perspective.

Infos pratiques : La Table du Recho, 51 boulevard Exelmans, Paris (16e). Ouvert du lundi au samedi midi. Un brunch par mois le dimanche. Reprise des dîners en avril. Formule 2 plats à 15€,

formule 3 plats à 19€. Réservation en ligne sur lerecho.org. Accès : Métro Exelmans Ligne 9. Plus d’infos sur lerecho.org

Friche culturelle historique du Grand Paris, Mains d’Œuvres à Saint-Ouen est devenue l’un des phares de la scène artistique alternative dans le Grand Paris. Après plusieurs mois agités dus à

son expulsion par la mairie, elle a finalement retrouvé le chemin de ses locaux historiques du 1 rue Charles Garnier suite à la décision du tribunal de Bobigny qui a autorisé sa

réintégration. Un nouveau départ à guetter de près…

Infos pratiques : Mains d’oeuvres, 1 rue Charles Garnier, Saint-Ouen (93). Accès : Métro Garibaldi Ligne 13. Plus d’infos sur mainsdoeuvres.org

Depuis 1993, à quelques encablures de l’université Paris X de Nanterre, Roger des Prés, “communiste pratiquant non-croyant”, et sa troupe cultivent un drôle d’écosystème “agro-poétique”, la

Ferme du bonheur. Au sein de cette zone franche alter de 4 hectares qui fait se rencontrer agriculture et culture, on partage la musique baroque et le fromage de chèvre, les écrits militants

de Jean Genet et le miel de banlieue, les fêtes électro et la dépilation des lapins angora, le cinéma de plein air et les travaux des champs. Que du bonheur !

Infos pratiques : La Ferme du bonheur, 220 avenue de la République, Nanterre (92). Accès : Gare de Nanterre-Université RER A. Plus d’infos sur lafermedubonheur.fr

A proximité du château, le Potager du roi est créé en 1683 à la demande de Louis XIV. A sa tête, Jean-Baptiste de La Quintinie fournit fruits et légumes pour la table du roi et met au point

des techniques, à l’instar des abris en verre, afin d’obtenir des récoltes à contre-saison. Classé monument historique en 1926, il est  devenu le laboratoire de l’École nationale supérieure

de paysage où l’on expérimente des techniques de culture tout en bannissant les produits chimiques. Ouvert toute l’année à la visite, on peut également y acheter fruits et légumes les mardis

et samedis à 10h. Un conseil toutefois : mieux vaut arriver à l’heure. 

Infos pratiques : Le Potager du Roi, 10 rue du Maréchal-Joffre, Versailles (78). Ouvert du mardi au vendredi de janvier à mars, du mardi au dimanche d’avril à octobre, du mardi au samedi de

novembre à décembre. Tarif : 5€ (plein tarif), gratuit pour les moins de 26 ans. Accès : Gare de Versailles château – Rive gauche RER C. Plus d’infos sur potager-du-roi.fr

C’est l’une des plus belles galeries street art au monde. Vitry compte sur ses murs, ses boîtes aux lettres et ses armoires EDF des centaines d’oeuvres dont certaines réalisées par des

grands noms comme C215 et Pixel Pancho. Pour valoriser ce patrimoine hors du commun, des habitants de la ville ont créé l’association Vitry’n urbaine et organisent régulièrement, en

partenariat avec le Comité du tourisme du Val-de-Marne, des visites guidées dont certaines en mode afterwork. Vous en ressortirez bluffé. 

Infos pratiques : Visites guidées street art de Vitry’n urbaine et du Comité du tourisme du Val-de-Marne. Accès : Gare de Vitry RER C. Plus d’infos sur tourisme-valdemarne.com

Après le Nord aux buttes Chaumont, le centre aux Invalides, le Rosa Bonheur s’est offert l’Ouest en s’installant sur les quais de Seine à Asnières. L’esprit du Rosa reste le même. On se

retrouve au grand air sur de longues tables en bois, un verre de Spritz à la main et une pizza cuite au feu de bois entre les dents. Sur l’eau, une barge permet de s’abriter en cas de grain

passager ou de baisse du mercure. Rosa un rosé !

Avis aux amateurs de bière et de vinyles, Beers & Records à Montreuil est l’adresse idéale pour étancher sa soif de boisson houblonnée et de musique. Ce concept store propose une sélection

de mousses artisanales et de 33 tours collectors dans une ambiance cool et funky. La preuve : chaque mardi, l’équipe organise des « Apéromix » animés par des DJ locaux et internationaux.

Infos pratiques : Beers & Records, 17 rue de l’Eglise, Montreuil (93). Ouvert du lundi au samedi de 12h à 22h. Tél. : 06 18 22 88 69. Accès : Stations Mairie de Montreuil Ligne 9. Plus

d’infos sur Facebook

C’est l’un des plus beaux coins de campagne de l’Hexagone, qui plus est accessible en RER. Avec ses forêts à perte de vue, dont la fameuse forêt de Rambouillet, le parc naturel de la Haute

Vallée de Chevreuse, à cheval sur les Yvelines et l’Essonne, est une source infinie de balades à pied, à vélo ou à cheval. Vous n’allez pas en revenir mais vous aurez certainement envie d’y

revenir souvent.

Elle s’étend sur une surface équivalente à deux fois et demi Paris et constitue l’un des monuments de verdure du Grand Paris. Outre ses 500km de sentiers balisés, la forêt de Fontainebleau

réserve quelques surprises. Vous pourrez notamment y tester le chien de traîneau avec l’unique musher du Grand Paris et vous lancer à l’assaut des 25 bosses, le GR20 francilien.

Le 6 octobre 1789, Louis XVI et Marie-Antoinette mirent 6 heures pour effectuer à bord de leur carrosse les 20 km séparant Versailles de Paris. Près de 230 ans plus tard, la distance n’a pas

changé mais il suffit de 30 minutes en RER C. Le dépaysement quant à lui est toujours garanti. Et ne se limite pas au château, loin de là. Ce qui en fait une destination idéale pour un city

break. On a testé pour vous.