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La faute à de nouvelles contraintes réglementaires, selon le groupe pétrolier français. 500 des 4.800 stations-services de Total pourraient fermer d’ici à trois ans. Ces fermetures ne
constituent "absolument pas" une volonté du groupe, a assuré une porte-parole du groupe pétrolier. La suite après cette publicité La suite après cette publicité "Il y a de
nouvelles contraintes réglementaires qui vont se mettre en place, de nouvelles normes d'exploitation : il y a beaucoup d'indépendants (sous enseigne Total) qui ne pourront pas le
faire et qui mettront la clé sous le pallaisson", a-t-elle indiqué. Le président de la branche représentant les professionnels de la distribution de carburants au sein du Conseil
national des professions de l'automobile, Christian Roux, avait récemment mis en garde contre un affaiblissement de la concurrence dans ce secteur qui se ferait au détriment du
consommateur. Il avait notamment critiqué les "décisions incohérentes de nos gouvernants", comme la taxe sur les produits pétroliers (TIPP) "trop lourde", la
"menace" d'une taxe carbone ou l'interdiction de vente d'alcool dans les stations-service. Selon lui, ce sont ces mesures qui ont contraint à plusieurs marques à se
retirer dont Aral, Mobil, Repsol, Fina ou Elf. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Le groupe pétrolier britannique BP a ainsi annoncé récemment être entré en
négociations exclusives avec l'israélien Delek, pour la vente de 416 stations-service en France. Le nombre de stations-service à fortement diminué depuis 30 ans. Il existait 41.500
stations en 1980, dont 1.500 de grande et moyenne surface. En 2008, seules 12.699 stations étaient répertoriées, dont 4.796 de grande et moyenne surface, selon les chiffres de l'Union
française des industries pétrolières. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Total a déjà annoncé il y a une semaine la fermeture de sa raffinerie de Dunkerque.