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La manifestation de jeudi voulue par les syndicats contre la loi Travail pourrait être interdite par le gouvernement qui évoque des raisons de sécurité publique. La préfecture de police de
Paris monte le ton dans le bras de fer qui l'oppose aux syndicats sur l'organisation d'une manifestation jeudi contre la loi Travail . Elle a appelé lundi les syndicats à
renoncer à leur défilé et "à trouver un accord sur un rassemblement statique", faute de quoi "elle sera dans l'obligation d'interdire la manifestation ." La
suite après cette publicité La suite après cette publicité TROUVER UN COMPROMIS. "Les organisateurs sont invités par le préfet de police à poursuivre leurs discussions", a expliqué
la préfecture de police. "A défaut d'accord, la préfecture de police avise, dans un courrier, les organisateurs qu'elle sera dans l'obligation d'interdire par
arrêté la tenue de la manifestation sur l'itinéraire déclaré", a-t-on ajouté. Lundi après-midi, les syndicats opposés à la loi travail ont annoncé qu'ils maintenaient leur
demande de défilé, refusant le "rassemblement statique" proposé plus tôt par la préfecture. ASSURER LA SÉCURITÉ PUBLIQUE. Après les violences survenues lors de la manifestation
parisienne le 14 juin, " le renouvellement à l'identique d'une manifestation itinérante le 23 juin n'apparaît pas envisageable", juge Bernard Cazeneuve, le minstre
de l'Intérieur. Le ministre dresse le bilan des dégradations de cette manifestation: 13 panneaux publicitaires dégradés, huit abribus détruits, 28 vitrines d'établissements
commerciaux brisées, et la façade de l'hôpital Necker dégradée. Au cours du défilé, 28 fonctionnaires de police ont été blessés dont deux ont dû être hospitalisés, ajoute-t-il. Depuis
le début des manifestations contre la loi travail, le 9 mars, 1.776 personnes on été interpellées en France, donnant lieu à 1.198 gardes à vue, énumère le ministre.