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Alors que le Premier ministre doit s'exprimer ce jeudi en fin de journée à propos du reconfinement, le député de la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert
dénonce l'attitude du gouvernement qui prend des décisions sans concertation. Que va dire le Premier ministre ce jeudi soir lors de son allocution sur le reconfinement ? Ne demandez pas
à François-Michel Lambert, député écologiste des Bouches-du-Rhône, et coprésident du parti Liberté Écologie Fraternité, il n'en sait rien ! Et c'est bien ce qui le dérange en tant
que député. François-Michel Lambert regrette l'absence de concertation et de discussion avec les députés. IL ESTIME QU'AUJOURD'HUI, LE GOUVERNEMENT AGIT SEUL. > "On
n'a peut-être plus de gouvernement, on a un comité de défense > à la tête de ce pays et c'est ça qui est le plus difficile parce > que l'acceptabilité, derrière, elle
n'est pas là." - > François-Michel Lambert Le député ne veut pas se positionner en grand connaisseur à propos de l'épidémie, mais il souhaite _"débattre, connaître
les chiffres"_. Il aurait souhaité que plusieurs plans soient présentés aux députés avec différents scénarios et que les députés puissent en discuter. Mais le gouvernement n'a pas
choisi cette option et se réunit en conseil de défense pour acter les dernières décisions. LA RÉOUVERTURE DES COMMERCES NON ESSENTIELS NE SEMBLE PAS PRÉVUE POUR L'INSTANT. Logiquement
le Premier ministre devrait renvoyer à la date du 1er décembre pour un nouveau bilan. François-Michel Lambert, lui, s'interroge sur la nécessité de fermer les commerces non essentiels.
> "Je constate qu'en Belgique qui est encore plus sous l'eau que nous > sur le Covid, les librairies sont ouvertes. Si j'ai des chiffres qui > sont mis sur la
table et qui me disent que c'est l'alerte rouge si > on ouvre les petits commerces, évidemment que je prendrais mes > responsabilités. Mais les chiffres actuels, sont-ils
liés à > l'ouverture des petits commerces ?" Le député des Bouches-du-Rhône s'interroge davantage sur l'ouverture des lycées : _"Si on ferme un lycée est-ce
qu'on sort beaucoup plus vite de la situation dans laquelle on est ? Tout ceci n'est pas proposé, n'est pas débattu. Même pas au sein du conseil des ministres". _ >
"Quand vous pouvez une question au gouvernement, vous n'avez pas de > réponse ! Où est la collaboration ? Où est l'échange, qui fait > qu'on accepte quand
c'est dur ? On ne propose aux français aucune > solution on leur dit c'est comme ça et pas autrement !"