Volley : valéria et vaitéani, mère et fille, jouent cette saison dans la même équipe à sens - ici

Volley : valéria et vaitéani, mère et fille, jouent cette saison dans la même équipe à sens - ici

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C'est une histoire de famille comme on en voit rarement dans le sport professionnel. Valéria Vaki 34 ans, joue désormais avec sa fille de 15 ans, Vaitéani, dans l'équipe première


(Elite) de Sens dans l'Yonne. Un rêve qui se concrétise pour ces deux joueuses tahitiennes. C'est un aboutissement, d'abord pour la maman Valéria Vaki, tahitienne


d'origine et sénonaise depuis sept ans : _"depuis qu'elle est arrivée à Sens je me suis que j'aimerais bien un jour, jouer avec ma fille dans la même équipe, avant ma


retraite de volley. Là c'est arrivé et je suis très contente."_ UNE MÈRE ET SA FILLE SÉPARÉES PENDANT DIX ANS Car avant de les réunir, le volley les a séparées pendant plusieurs


années raconte Valéria Vaki : _"(il y a quinze ans) j'avais fait un arrêt de un an avec l'équipe d'Istres car j'étais tombée enceinte. Je suis allée accoucher à


Tahiti pour revenir l'année d'après. Par contre pour ma fille, ça a été difficile car elle est née à Tahiti mais je n'ai pas pu l'amener en France. On a dû la laisser


pendant neuf ans avec mes parents. Et elle est arrivée avec nous à l'âge de dix ans."_ AU VOLLEY DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE A cet âge Vaitéani a déjà cinq années de volley, un sport


qu'elle pratique comme une évidence : _"je suis toujours restée dans le volley, je n'ai pas pratiqué d'autre sport. J'ai toujours vu ma famille jouer, du coup


j'ai joué aussi."_ À QUINZE ANS AVEC LES PROS A 15 ans, Vaitéani joue en Elite au milieu de joueuses professionnelle.  Et ça n'a pas toujours été simple d'intégrer une


équipe où officie sa maman. _"Au début, elle ne voulait pas trop que je vienne la voir s’entraîner et puis jouer"_, raconte Valéria Vaki, _"mais maintenant, depuis


qu'elle s'entraîne avec nous et avec l'Elite, elle est devenue plus mature avec des filles plus âgées qu'elle, cela l'aide à être plus forte et à fournir plus de


travail."_ > _"_Sa maman ne la couve pas non-plus" - Johann Guille, entraîneur > du SOC  Et c'est aussi auprès de sa maman qu'elle progresse estime son


entraîneur Johann Guille : _"on sent qu'il y a un attention particulière de Valéria par rapport à sa fille malgré tout, elle ne la couve pas sur le terrain non-plus.


C'est-à-dire que Vaitéani est autonome, elle est grande , c'est plutôt le fait de la guider dans le bon sens et de l'accompagner dans les moments un peu plus


compliqués."_ UNE JOUEUSE EN AVANCE POUR SON ÂGE Si la fille dépasse la mère par la taille, côté technique, elle a encore à apprendre rappelle l’entraîneur : _"c'est une


joueuse qui est en avance par rapport à son âge. C'est à nous de jouer avec les différents curseurs pour l'amener au plus haut niveau."_ UNE MÈRE QUI VEILLE SUR LES ÉTUDES DE


SA FILLE Et là où la maman veille, c'est aussi sur les études. Vaitéani est encore au collège, en classe de troisième.  Valéria ne veut pas que sa fille fasse comme elle : _"avant


en tant que professionnelle, je ne pouvais pas faire les deux. C'était très dur pour moi avec deux à trois entraînements par jour. J'ai vite lâché (les études) et je me suis


concentrée sur le volley. Et maintenant je regrette de ne pas avoir de diplôme."_ Prochaine étape pour la jeune volleyeuse, le stage avec l'équipe de France des moins de 17 ans à


partir du 17 février. Elle devra rater une semaine de collège qu'il faudra rattraper.