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La ministre du Travail, Élisabeth Borne, défend son projet de revenus d'engagement destiné à accompagner les jeunes dans leur entrée sur le marché du travail. Et ce, malgré les
critiques venues de l'ancien Premier ministre, Édouard Philippe. Il a beau avoir quitté Matignon et la politique nationale, Édouard Philippe et ses commentaires sur l’actualité
continuent de faire du bruit. ET D'IRRITER CERTAINS MEMBRES DU GOUVERNEMENT . C’est le cas d’Élisabeth Borne, la ministre du Travail, qui s’est exprimée dans le _Journal du dimanche_,
le 3 octobre. Elle s’est agacée des réactions de l’ancien Premier ministre dans le magazine _Challenges_ après que l’exécutif a annoncé son intention de mettre en place UN REVENU
D’ENGAGEMENT POUR LES JEUNES. Le maire du Havre a émis des doutes sur la pertinence du projet dans le cadre du plan _« France 2030 »_ dont l’annonce est imminente. Bien qu’il _« APPROUVE
TOUTES LES MESURES DESTINÉES À RELANCER L’ÉCONOMIE » ,_ Édouard Philippe a appelé le gouvernement à faire _« attention à la maîtrise des dépenses et de la dette publiques »_. Il a également
exprimé sa crainte qu’un tel revenu distribué aux jeunes représente un _« risque de_ _DÉSINCITER À L’ENTRÉE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL »._ _« BEAUCOUP D’INEXACTITUDES SUR LE SUJET »_ Cette
sortie n’a pas du tout été au goût d’Élisabeth Borne, qui a la charge de mettre en place ce dispositif destiné aux jeunes, fortement touchés par la crise sanitaire. _« Beaucoup
d’inexactitudes circulent sur le sujet »,_ a-t-elle regretté dans les colonnes du JDD. _« Certains pensent à tort qu’on voudrait en faire un RSA qui empêcherait le retour sur le marché du
travail »,_ a-t-elle déclaré. UN TACLE À PEINE MASQUÉ À L’ENCONTRE DE L’ANCIEN CHEF DU GOUVERNEMENT. En effet, elle affirme que ce projet est _« tout le contraire »_ d’une incitation à
l’oisiveté. Il s’agirait en effet de _« proposer un accompagnement personnalisé vers l’emploi aux jeunes qui en sont le plus éloignés »,_ a-t-elle insisté. Près d’un million de jeunes sont
ciblés par ce projet de revenu d’engagement. Sans emploi, en étude ou en formation, OU BIEN TRAVAILLEURS PRÉCAIRES, il s’agirait d’un _« accompagnement exigeant sur la base d’un contrat
donnant-donnant pour une durée limitée dans le temps »,_ a précisé Jean Castex, le successeur d’Édouard Philippe, au début du mois de septembre. Selon les informations des _Échos_ , les
jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif pour UNE DURÉE MAXIMALE DE 18 MOIS. _Article écrit en collaboration avec 6Medias_