Toulouse : une nouvelle œuvre de james colomina installée par surprise sur le fronton du cinéma american cosmograph

Toulouse : une nouvelle œuvre de james colomina installée par surprise sur le fronton du cinéma american cosmograph

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l'essentiel En droite ligne de son travail sur l’humain, James Colomina, street artiste Toulousain, a posé une nouvelle sculpture rouge symbolisant l’enfance et la paix. Tout a commencé


Boulevard de la Gare il y a une dizaine d’années. Le sculpteur et street artiste toulousain James Colomina avait installé un drôle de bonhomme rouge portant capuche, assis sur un toit….


Depuis cet street artiste a émaillé Toulouse et autres villes de ses sculptures réalisées à partir de moulages corporels qui leur confère une  étrange vie. Après les ramblas Jean-Jaurès et


l’Homme à la tête de pomme, l’Enfant à l’ours en peluche près de Barcelone, l’Enfant au bonnet d’âne ou encore celui installé près du site d’AZF, c’est l’Enfant  à la rose qui est venu


subrepticement se poser dans la nuit de jeudi à vendredi sur le fronton du cinéma American Cosmograph à Toulouse. Un gamin masqué, avec en main, un fusil dont le canon est obstrué par une


rose. Une fois de plus, cet artiste très sensible à l’actualité, rappelle tristement le sort subi par les enfants durant les conflits un peu partout dans le monde : « Actuellement c’est


l’Ukraine et sa population qui souffre, atteste James Colomina. Mais on peut citer tant d’autres pays dans le monde où les guerres sévissent, bannissant l’enfance violemment. Le lieu choisi,


le cinéma appelle à la culture et l’ouverture d’esprit ».  INTERROGER LE MONDE Cette sculpture, une fois de plus symbolique dans le travail de cet artiste, est également un appel à la paix


et à la victoire de la vie sur le néant. Soucieux de la société et du monde, James Colomina avait posé en décembre dernier, une sculpture rouge du polémiste Eric Zemmour, au Louvre à Paris,


autour d'un personnage sortant d’un coup d'une boîte, bonnet de Noël sur la tête : « Je m’étais alors interrogé et inquiété sur la présence d’un tel individu dans le débat


politique », confie cet artiste. Le propre de l’artiste n’est-il pas d’interroger le monde et ses concitoyens sur son évolution ? James Colomina s’applique à le faire par le biais de ses


bonhommes rouges, toujours là où personne ne les attend. Et toujours porteurs d’un message.