l'essentiel Le chef du Hezbollah libanais pro-iranien, Hassan Nasrallah, a pris la parole dans un discours très attendu ce vendredi, au cours duquel il a notamment affirmé que

"toutes les options" étaient ouvertes pour un élargissement de la guerre sur le front libanais avec Israël. Le monde arabo-musulman avait les yeux rivés sur ses écrans, ce

vendredi, pour écouter le discours du chef du Hezbollah pro-iranien Hassan Nasrallah. Le leader de l'organisation chiite, dont les prises de parole sont rares, prononçait son premier

discours depuis le déclenchement de la guerre du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier. Voici ce qu'il fallait en retenir. À LIRE AUSSI : REPLAY. Guerre Israël-Hamas : 34

recourir à tout moment", a-t-il ajouté, estimant que "les menaces contre nous ne servent à rien". "Vos forces navales en Méditerranée ne nous effraient pas et ne nous ont

jamais effrayés", a-t-il poursuivi. CHARGE CONTRE LES ETATS-UNIS, ACCUSÉS D'ÊTRE "RESPONSABLES" DE LA GUERRE À GAZA Le chef du puissant mouvement armé a souligné que si

les Etats-Unis voulaient empêcher une guerre régionale, ils devaient rapidement "arrêter l'agression à Gaza". "Nous sommes prêts (à faire) face à votre flotte, avec

laquelle vous nous menacez", a-t-il assuré. Il a également accusé les Etats-Unis d'être "entièrement responsables de la guerre en cours à Gaza", estimant

qu'"Israël n'est qu'un instrument". "L'Amérique empêche le cessez-le-feu et l'arrêt de l'agression" à Gaza, a-t-il encore dit. Il a

cependant souligné à l'intention des Etats-Unis, dont le chef de la diplomatie Antony Blinken est en visite en Israël, que "celui qui veut empêcher une guerre régionale doit

arrêter rapidement l'agression à Gaza". À LIRE AUSSI : VIDEO. Guerre Israël-Hamas : "Mon métier c'est de commenter mais là je peux pas..." Eric Naulleau fond en

larmes sur un plateau télé L'ATTAQUE DU 7 OCTOBRE EST UNE "DÉCISION 100% PALESTINIENNE" L’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre, est le résultat d’une "décision

100 % palestinienne", a assuré Hassan Nasrallah. "Le secret entourant cette opération a garanti son succès", a-t-il également estimé. Cette attaque, qu'il a qualifiée

"d'acte d’héroïsme", a conduit selon lui  à un "tremblement de terre", qui a permis de révéler la "faiblesse" et la "fragilité" d’Israël, a-t-il

ajouté. Selon lui, "le soutien rapide des États-Unis à Israël a révélé l’échec de cette entité". Sur le front libanais, Hassan Nasrallah a affirmé que "nous sommes entrés dans

la bataille depuis le 8 octobre". À LIRE AUSSI : VIDEO. Guerre Israël-Hamas : la communauté juive de Toulouse gagnée par l'angoisse ÉVENTUALITÉ "RÉALISTE" D'UNE

"GUERRE TOTALE" Le leader du Hezbollah a estimé que "toutes les options" étaient sur la table et que l'éventualité "d'une guerre totale" était

"réaliste". "Nous disons à l'ennemi qui peut songer à attaquer le Liban ou à mener une opération préventive que ce serait la plus grande bêtise de son existence", a

déclaré Hassan Nasrallah. "GÉNOCIDE" À GAZA Hassan Nasrallah a enfin accusé Tsahal de commettre un "génocide" à Gaza, en tuant "surtout des civils", dont

"une majorité des femmes et d’enfants". "À part commettre un massacre", "ils n’ont pas été capables d’obtenir un seul succès militaire en un mois", a-t-il

fustigé. De quoi prouver, selon lui, "la nature barbare et brutale" de l'État hébreu.