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l'essentiel Jean-Louis Putinier, l’ancien "superintendant" du Stade entre 1993 et 2016, regardera la finale Toulouse/ Leinster "tranquillement chez lui, dans son
canapé". Il raconte ses précédentes campagnes, souvent victorieuses. Jean-Louis Putinier, l’ancien "superintendant" du Stade entre 1993 et 2016, regardera la finale Toulouse/
Leinster "tranquillement chez lui, dans son canapé". "Je passerai peut-être à Ernest-Wallon en fin de journée, pour retrouver la famille du Stade". Pour ce match, il ne
sacrifiera pas à la tradition de l’eau de Lourdes, versée dans les en-but, "je la réserve pour les finales du Top 14". Qu’avez-vous prévu en cas de victoire du Stade, ce samedi en
finale ? J’irai peut-être faire un petit coucou au Wallon en fin de journée, mais je n’attendrai pas le retour des joueurs (rires). Ils devraient rentrer très tard dans la soirée. Avec la
fin du match vers 18 heures, la remise du trophée et des médailles, ils ne seront pas dans l’avion avant 22 ou 23 heures… Et dimanche, je les laisserai tranquille quoi qu’il arrive. Si le
Stade gagne, le trophée sera-t-il présenté au public ce dimanche ? Non, probablement pas. Il le serait éventuellement au Stadium contre La Rochelle dimanche prochain. Et ce serait mieux de
le présenter après le match. Et il vaudrait mieux le présenter après le match, pas avant, histoire de ne pas exciter les Rochelais, qui sont double tenants du trophée… Cette Coupe d’Europe,
vous en avez gagné quatre en tant qu’intendant ? Quels sont vos souvenirs les plus marquants ? Il y a le premier match, à Constanza en Roumanie, c’était le folklore total, les journalistes
roumains qui nous demandent où est Jean-Pierre Rives, dans le journal local le "Toulouse Rugby Club" avec le logo du TFC, une caisse à l’entrée avec une boîte en métal, les noms
des joueurs écrits sur un bout de papier pour les officiels… Il y a ce match en Italie sous des trombes d’eau, avec plus de monde sur le terrain que dans les tribunes. Les victoires bien
sûr, la première à Cardiff, les suivantes à chaque fois contre un club français… La plus difficile à remporter ? Chacune a son histoire, mais pour moi l’une des plus abouties est celle de
2010 contre Biarritz au Stade de France. Le match est maîtrisé, même si on encaisse un essai en fin de match. Quelle sera la formule pour l’emporter contre le Leinster ? Il ne faut pas
chercher à s’adapter trop à l’adversaire, réfléchir comment le Leinster va faire ceci ou cela. Les joueurs doivent jouer leur jeu, il est suffisamment abouti pour leur permettre de
l’emporter. Ce sera un match de très haut niveau, entre deux des trois ou quatre meilleures équipes de la décennie.