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l'essentiel Gérants de la Gargouille, Lucas et Antoine ont ouvert un deuxième restaurant, place de la Madeleine. Gérants du restaurant la Gargouille place d’Estaing, les frères Lucas et
Antoine Brunet se sont offert un cadeau d’anniversaire un peu spécial pour fêter les trois ans de leur établissement situé juste derrière la cathédrale… Une nouvelle affaire ! Depuis un
mois, la Rotonde, place de la Madeleine, a ouvert ses portes. Une brasserie à la « parisienne », comme la qualifie volontiers Lucas Brunet, l’un des deux gérants. « On propose une cuisine
française assez traditionnelle, avec des produits locaux, frais, dans un esprit bistrot, avec des assiettes épurées. » Les déjeuners seront majoritairement rythmés par une formule du midi à
17 €, avec plat du jour accompagné d’un dessert et d’un café. Une inspiration logique pour les deux responsables natifs de la Coursière, près d’Estaing, qui ont fait leurs armes dans les
brasseries des Aveyronnais de Paris. ESPRIT BISTROT PARISIEN Des expériences enrichissantes – poursuivies aux quatre coins de la France pour Lucas –, avant de se lancer ensemble dans le
grand bain sur le Piton. Depuis 2021 à la Gargouille donc, et désormais avec la Rotonde. « Les deux restaurants se complètent bien. À la Gargouille, on est plus dans un esprit
d’établissement traditionnel qui fonctionne mieux l’été avec les touristes, dû à son emplacement. Alors qu’ici, l’idée c’est de travailler toute l’année avec des locaux, notamment le service
du midi », résume Lucas Brunet. Installés sur cette place de la Madeleine en lieu et place du Fronton, entre-temps devenu le 20 sur vins, où ils espèrent faire leur trou dans un quartier
assez calme. En tout cas, l’établissement se veut intimiste. Pour cela, seules deux personnes peuvent faire tourner la machine. L’un des deux frères Brunet en salle – qui se relaient entre
leurs deux adresses –, accompagnés par le chef Jean-Mathieu Mathis, riche d’une expérience plus de vingt ans dans les cuisines aveyronnaises. « J’ai longtemps travaillé au restaurant des
Halles de l’Aveyron, mais également à l’Eau vive à Espalion et ces trois dernières années j’étais à l’Auberge Saint-Jacques à Conques », retrace-t-il. De quoi nourrir certaines ambitions en
ce tout début de saison estivale. « On a souhaité se développer à Rodez car cela reste un pôle attractif. Et puis, le centre-ville est attrayant, il y a toujours de la vie », se réjouit
Lucas Brunet, avec un maître mot, « la qualité d’abord ! »