«ça permet de me faire un peu d’argent» : ces français qui profitent de leurs petits trajets du quotidien pour livrer des colis

«ça permet de me faire un peu d’argent» : ces français qui profitent de leurs petits trajets du quotidien pour livrer des colis

Play all audios:

Loading...

«ÇA PERMET DE ME FAIRE UN PEU D’ARGENT» : CES FRANÇAIS QUI PROFITENT DE LEURS PETITS TRAJETS DU QUOTIDIEN POUR LIVRER DES COLIS ENQUÊTE - Des applications comme Shopopop, Tut Tut ou Yper


proposent à leurs utilisateurs de transformer leurs trajets du quotidien en opportunités de livraison de courses ou de colis, en échange de quelques euros... Et grâce à un certain flou


juridique. C’est un nouveau type de livraison qui se développe discrètement mais sûrement en France. Sur le papier, le _«cotransportage»_ séduit par sa dimension humaine et écologique. Le


principe est simple : des particuliers livrent des courses ou des colis à d’autres particuliers, sur leur trajet du quotidien, en échange de quelques euros. Ce modèle de livraison _«entre


voisins»_, proposé par des applications comme Shopopop, Tut Tut ou Yper, s’inscrit dans une logique d’économie collaborative inspirée du covoiturage. Si l’on entre dans le fonctionnement de


ces applications, elles permettent aux utilisateurs qui s’y inscrivent de proposer d’utiliser l’espace disponible de leur véhicule pour livrer un colis ou des courses. En échange, ils


touchent une compensation, appelée _«pourboire». _Une source de revenu additionnel souvent bienvenue pour ces personnes souvent précaires. C’est le cas de Laurence, inscrite sur Shopopop


depuis plusieurs mois. Elle livre entre quatre et huit fois par mois, principalement…