Allmen et le dernier des weynfeldt, de martin suter : chics, riches et chuchotants

Allmen et le dernier des weynfeldt, de martin suter : chics, riches et chuchotants

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_ALLMEN ET LE DERNIER DES WEYNFELDT_, DE MARTIN SUTER : CHICS, RICHES ET CHUCHOTANTS LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF - Martin Suter est à son aise dans cet univers. Il écrit avec une


décontraction qui confine à l’élégance, avec un sourire en coin. Bienvenue chez les riches. Johan Friedrich von Allmen semble avoir momentanément quelques problèmes de trésorerie, mais cela


ne l’empêche pas de laisser des pourboires sans compter les billets. C’est le genre de type qui demande à son chauffeur de faire demi-tour quand soudain sa cravate ne lui plaît plus. Le


détective de Martin Suter, qui apparaît ici pour la septième fois, roule en Cadillac Fleetwood 1978, joue un peu de piano pour se détendre (Schubert), a un couple de Péruviens à son service,


lit des nouvelles de Somerset Maugham _(Pluie)_. Où peut-il habiter ailleurs qu’à Zurich ? La vue du lac le rassure. Ce dandy a sa table réservée dans le meilleur établissement de la ville.


Il lui arrive de pousser la porte d’un bar pour un dernier verre (margarita). C’est perché sur un tabouret qu’il rencontre Adrian Weynfeldt, collectionneur et milliardaire. Devant un


martini avec olive, celui-ci se confie : on lui a dérobé un tableau qui est sans doute de Picasso, _Baigneuses au ballon 4_