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Cinq activistes de l’ONG environnementale ont été placés en garde à vue et des perquisitions ont aussi été menées à leurs domiciles. Publicité Cinq militants de l’ONG Greenpeace ont été
interpellés, mercredi soir, en flagrant délit d’inscription de messages et de tags à Nice (Alpes-Maritimes) visant le sommet onusien de l’océan. Ces activistes, âgés entre 50 et 58 ans, ont
été placés en garde à vue et les domiciles de quatre d’entre eux ont été perquisitionnés. «Aires marines protégées mais pillées», avaient-ils écrit sur du mobilier urbain du quartier de la
Libération à Nice. _«L’association dénonce une criminalisation des actions militantes pour empêcher toute mobilisation»_, a réagi Greenpeace dans un communiqué, jeudi. Le sommet de l’ONU sur
l’océan, qui se tiendra du 9 au 13 juin en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement, est placé sous haute surveillance, notamment concernant des actions militantes qui
pourraient perturber le déroulé de l’événement. Le week-end dernier, lors de la fin du festival de Cannes et du Grand prix de Monaco, des actes de sabotage électrique ont été commis dans le
Var et les Alpes-Maritimes. Une vingtaine de militants se sont réunis devant le commissariat Auvare de Nice, là où étaient placés en garde à vue les auteurs des tags. Dans son communiqué,
l’ONG évoque _«une opération d’affichage et de dessins à la craie»_. Après plusieurs heures de garde à vue, ces cinq militants ont été remis en liberté mais seront prochainement convoqués au
tribunal en vue de payer une amende sous la forme d’une contribution citoyenne. Dans un communiqué, les élus écologistes niçois ont eux aussi exprimé une _«profonde indignation»_ et dénoncé
une _«condamnation honteuse»_.