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DÉCRYPTAGE - Une équipe de Meta, la maison mère de Facebook, compare dans la revue _Nature_ la performance de son outil d’interprétariat par rapport à ceux de Google et d’OpenAI. Les progrès
sont importants, mais n’atteignent pas encore les performances des meilleurs interprètes humains. Dans son roman de science-fiction _Le Guide du voyageur galactique_, Douglas Adams
imaginait le « poisson Babel » (_Babel fish,_ en anglais), une sorte de poisson minuscule à glisser dans son oreille pour comprendre toutes les langues parlées dans l’univers. La
communication était alors fluide, sans temps de latence ni erreur. Ce « Babel fish » est le Graal de toutes les équipes qui travaillent sur des systèmes d’interprétation automatique, et il
est même cité dans la très sérieuse revue _Nature_ _ _par une équipe de Meta qui y présente son nouveau système d’intelligence artificielle (IA), meilleur que les concurrents. La traduction
de texte est déjà l’un des domaines les plus profondément affectés par les progrès rapides de l’IA. Depuis deux à trois ans, _«_ _l’essor de l’IA générative _(popularisée par ChatGPT,
d’OpenAI, NDLR)_ a créé une rupture dans le secteur_ _»_, précise la société d’études américaine CSA Research. _«_ _La traduction écrite a été affectée dès 2016 par l’essor de
l’intelligence…_