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TOUR DE FRANCE 2023 : PROFIL, HORAIRE, PRONOSTIC ET LIEUX À VOIR DE LA 1ÈRE ÉTAPE Tout ce qu'il faut savoir sur la course et ses à-côtés avec la première étape du Tour de France, une
boucle de 182 km à Bilbao. Publicité Sommaire * Le profil de l'étape : Bilbao-Bilbao (182 km) * Les horaires de la 1re étape du Tour * Comment suivre le Tour à la télé * Le prono de...
Sandy Casar, ancien coureur * A ne pas rater sur le parcours * La spécialité à se mettre sous la dent * L'expression du jour : «Escamoter un col » Afficher plus LE PROFIL DE
L'ÉTAPE : BILBAO-BILBAO (182 KM) Le Grand Barnum du Tour de France a posé ses valises au Pays basque, terre de vélo, pour ouvrir l'édition 2023 avec un tracé accidenté propice aux
attaques, qui pourrait bien réserver quelques surprises. Gare aux retards à l'allumage ! Il n'y aura aucun round d'observation. Le peloton va rapidement sortir de la cuvette
de Bilbao pour aller taquiner les pentes verdoyantes environnantes. Il y aura quand même 3300 mètres de dénivelé au programme avec une explosive côte de Pike. « _Le final va être très dur,
ça va être une grosse bataille_ » promet Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën). Toutes les équipes ont méticuleusement reconnu vendredi cette ascension dans laquelle les sept coureurs basques vont
allumer quelques mèches, portés par leur public même si le temps sera maussade. Et il y a largement de quoi faire sauter le peloton en mille morceaux : deux kilomètres à 10% avec des
passages à 15,6 %, le tout à une dizaine de kilomètres de l'arrivée. Une mise en bouche épicée ! LES HORAIRES DE LA 1RE ÉTAPE DU TOUR Le départ réel sera donné à 12h55 et l'arrivée
est prévue aux alentours de 17h28 avec une moyenne de 40 km/h. COMMENT SUIVRE LE TOUR À LA TÉLÉ France 2 à partir de 12h00 puis France 3 à 12h55 et retour sur France 2 à 15h00. LE PRONO
DE... SANDY CASAR, ANCIEN COUREUR _«Le décor est vallonné, sinueux et magnifique avec une sacrée côte à moins de dix bornes de l'arrivée. Je ne vois pas les sprinteurs basculer pour un
sprint. Je vois plutôt un puncher s'imposer. J'attends une course avec beaucoup de mouvements. Wout van Art est tellement à l'aise partout qu'il est capable de mettre
tout le monde d'accord mais je mets aussi une pièce sur Julian Alaphilippe. Le parcours peut sourire à un baroudeur comme lui. Et si ça ne fonctionne pas, son équipe pourrait essayer de
jouer la carte Jakobsen derrière. Attention à Pogacar aussi ! Il peut tenter quelque chose. Les coureurs basques à domicile ? Je n'y crois pas trop. C'est jamais facile
d'évoluer devant son public car on est très attendu et on a surtout une sacrée pression._» Les records du Tour de France Accéder au diaporama (8) A NE PAS RATER SUR LE PARCOURS Nichée
dans une cuvette, la capitale de la Biscaye accueille pour la première fois de son histoire le Tour de France. San Sebastian avait eu ce privilège au Pays basque, pays de vélo (23 victoires
d'étapes pour les coureurs locaux), mais c'était il y a plus de 30 ans, en 1992. Le départ sera donné aux abords du stade de San Mamès, la maison de l'Athletic Bilbao où a
brièvement évolué Bixente Lizarazu (1996-1997). Nichée dans un écrin de verdure, Bilbao abrite le musée d'art moderne et contemporain Guggenheim. Les amateurs de Jeff Koons seront
comblés avec la statue florale de Puppy, représentant un chien. La cathédrale Santiago, datant du XVe siècle, est remarquable. Une balade dans le Casco Viejo, le quartier médiéval,
s'impose. Les amateurs de rock se donneront eux, rendez-vous au festival BBK Live du 6 au 8 juillet. LA SPÉCIALITÉ À SE METTRE SOUS LA DENT Impossible de passer à côté de la morue à la
biscayenne et du marmitako, un ragoût de thon. Les calamars dans leur encre sont aussi très prisés en terrasse. On ne saurait que trop vous conseiller de goûter la carolina, une tour de
meringue trempée dans du chocolat et du jaune d'œuf. Un repas à accompagner d'un vin blanc produit à base de raisins verts, le txakoll. L'EXPRESSION DU JOUR : «ESCAMOTER UN
COL » C'est un peu la hantise des téléspectateurs dans leur canapé rêvant d'une belle bagarre en montagne : assister à l'ascension d'un col devant son petit écran avec
des coureurs qui «escamotent» l'ascension. Personne ne bouge, aucune attaque à l'horizon, ni même une accélération. Exemple : « _Les gars, aujourd'hui pas question de
m'escamoter la côte de Pike. On se place et on fait sauter le peloton dès le pied de l'ascension, compris ?_ »