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Publié le 23 mai 2025 à 12:53. / Modifié le 23 mai 2025 à 17:48. 4 min. de lecture Casser les codes. S’éloigner de la tradition. Désacraliser un monde souvent placé sur un piédestal. Pour
faire face à une consommation qui ne cesse de baisser au fil des années, de nombreux acteurs suisses de la branche du vin développent des stratégies différentes pour maintenir leurs parts de
marché. L’objectif consiste à attirer un public qui jusqu’ici ne s’intéressait que peu – pour ne pas dire pas – à cette boisson. L’une de leur principale cible? Les jeunes. Et dans ce
monde-là, où les consommateurs découvrent le vin aux alentours de 25 ans, cela signifie les 20 à 40 ans. Pour les embarquer dans leurs univers, les producteurs n’hésitent pas à développer de
nouveaux produits susceptibles de plaire à une génération habituée aux sodas et autres alcopops. «Notre idée consiste à faire perdurer la tradition de boire du vin», appuie Olivier Robert.
Or, le directeur et œnologue de la cave des viticulteurs de Bonvillars (VD) constate depuis plusieurs années qu’il y a «deux courants de consommateurs»: d’un côté les adeptes des traditions,
de l’histoire du vin et du cérémonial qui l’entoure; de l’autre, ceux que ces sacro-saintes règles peuvent repousser et pour qui déguster du vin doit rimer avant tout avec plaisir. «S’il
n’est pas nécessaire d’être un expert pour apprécier une bière, pourquoi cela le serait-il pour le vin?» questionne Olivier Robert, qui précise que ces deux courants ne s’opposent pas. Au
contraire, ils se complètent. «Ce n’est pas un changement de cap pour nous, producteurs, mais nous devons explorer cette voie parallèle. Nous avons notre carte à jouer dans cette vision du
«vin plaisir.» L’HISTOIRE NE S’ARRÊTE PAS LÀ. Restez informé(e) sans limites pendant toute l'année → votre abonnement digital mensuel dès CHF 29.- / mois. Abonnez-vous en quelques clics
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