Sophia antipolis a désormais son campus laffitte, du nom de son créateur

Sophia antipolis a désormais son campus laffitte, du nom de son créateur

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Sophia Antipolis a maintenant un campus qui porte le nom de son fondateur. La plaque à l’effigie de Pierre Laffitte, décédé le 7 Juillet dernier, a été inaugurée par son épouse Isabelle, en


présence de Jean Leonetti, président de la communauté d’agglomération Sophia Antipolis, d’Alain Fuchs, président de l’université Paris-Sciences-Lettres, de Vincent Laflèche, le directeur


général de Mines Paris-PSL, ainsi que de nombreuses personnalités. Un moment d’émotion et de reconnaissance, de respect et de remerciements. _"_ _Il nous a appris qu’impossible n’est


pas sophipolitain et qu’il ne faut jamais renoncer", _a-t-on relevé devant la stèle dévoilée. Une pierre sous le feuillage de la végétation provençale, non loin des quelques serments de


vignes et tout au pied du campus Pierre-Laffitte. C’est maintenant le nouveau nom de l’école des Mines Paris-Tech de Sophia Antipolis (1) que celui qui en fut un des grands directeurs mais


aussi le créateur d’Armines (2), avait choisi alors d’implanter au milieu de la garrigue. Au cœur d’une technopole a peine germée, sur une terre qu’il voulait de science, de nature et de


culture. L’inauguration fut l’occasion de rendre hommage à l’homme qui réalisa son rêve fou d’une _"_ _cité internationale de la sagesse des sciences et des techniques"._ Mais


aussi évoquer la mémoire d’un innovateur humaniste qui imagina _"_ _la Florence du XXIe siècle"_ et saluer le visionnaire qui laisse en héritage le concept de fertilisation croisée


sur un site où l’osmose économie et écologie constituent le cadre et les atouts de Sophia Antipolis pour affronter les défis et enjeux contemporains_._ TROIS DOCTORANTS DISTINGUÉS Cette


journée était aussi celle des cinquièmes prix Pierre-Laffitte et la première édition en l’absence de l’ancien sénateur. Ces récompenses au travers d’une démarche scientifique rigoureuse


saluent des doctorants de deuxième année pour la qualité de leur travail en lien avec l’innovation dans les nombreux domaines de la recherche partenariale avec l’industrie. Le jury a


distingué trois lauréats, parmi neuf finalistes en lice. Le premier prix a été décerné à Matheus Brozovic Gariglio, du centre de recherche CEMEF (3) pour sa thèse intitulée "Analyse


expérimentale des microstructures et modélisation multi-échelle de la déformation à chaud d’alliage de titane." Les deux autres lauréates sont Hind Dadoun, doctorante à l’INRIA et


Coraline Chartier, doctorante au CEMEF. 1. 1, rue Claude-Daunesse. 2. Centre de Mise En Forme de Matériaux. 3. L’association qui gère la recherche contractuelle des Mines Paris.