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Sur la Croisette, elle met tout le monde d’accord. À 50 ans, elle est de plus en plus belle. La plus célèbre des « Desperate Housewives » n’a rien d’une femme au foyer des banlieues chics.
Productrice, réalisatrice, cette businesswoman qui vit entre Marbella, Malibu et Mexico a également la palme d’or des égéries à Cannes. Celle qui a fait ses premiers pas il y a vingt ans
avec L’Oréal vient de rejoindre la bande de George Clooney pour la campagne Nespresso. L’occasion d’une mise au point sur deux décennies de tapis rouges autour d’un café. Paris Match. En
2005, vous montiez pour la première fois les marches dans une petite robe à 40 dollars. Vingt ans plus tard, vous étiez parée d’une robe Elie Saab haute couture… Vous en avez fait du chemin
sur le red carpet ! Eva Longoria. Mon style a effectivement beaucoup évolué ! À l’époque, je ne savais même pas prononcer “Cannes” correctement ! Aujourd’hui, il s’agit de mon tapis rouge
préféré au monde. Cette montée des marches incite à innover, à prendre des risques vestimentaires ! #METOO, LES RÉSEAUX SOCIAUX… EN VINGT ANS, QUELLE MUTATION VOUS A LE PLUS MARQUÉE À CANNES
? L’hôtel Martinez. [Elle rit.] En deux décennies, j’ai pu observer scrupuleusement toutes ses rénovations. Plus sérieusement, la présence des femmes dans la compétition officielle,
évidemment ! À commencer par le rôle d’Iris Knobloch cette année, qui aura été la première présidente du Festival de Cannes à mettre en avant les films de femmes, faits par des femmes et
qui racontent des histoires de femmes. En tant que réalisatrice, mais aussi en tant qu’amoureuse du 7e art, j’applaudis ! “PARCE QUE VOUS LE VALEZ BIEN !” QU’EST-CE QUE CETTE PHRASE A CHANGÉ
POUR VOUS ? Quand j’ai commencé à collaborer avec L’Oréal, c’était “Parce que je le vaux bien” avant d’évoluer pour toucher plus directement le public. Pour moi, c’est bien plus qu’un
simple slogan ou une affaire de produits de beauté. Cette phrase a le mérite de marteler chaque jour à toutes celles qui la voient ou l’entendent leur grande valeur dans la société, le
travail et les relations. Je la répète constamment à mon entourage féminin. « J’ÉPROUVE DE LA NOSTALGIE POUR LE PERSONNAGE DE GABY » ON VOUS A DÉCOUVERTE DANS “DESPERATE HOUSEWIVES”, UN RÔLE
QUI A MARQUÉ LE PUBLIC FRANÇAIS. OR VOUS ÊTES UNE FEMME D’AFFAIRES DANS TOUTE SA SPLENDEUR. LE CONTRASTE VOUS AMUSE ? J’éprouve de la nostalgie pour le personnage de Gaby, mais on ne peut
pas imaginer deux femmes plus opposées que nous ! Elle est égoïste, n’aime pas les enfants, veut se libérer de sa famille. Regardez-moi ! Mon fils de 6 ans, Santiago Enrique, joue sur la
plage juste derrière vous, je voyage avec ma famille partout. Entre mon mari, ma sœur, l’enseignante de mon fils, qui est scolarisé à domicile, et mes amis, difficile de nous rater. Ils sont
mon havre de paix, mais c’est un vrai cirque ! La suite après cette publicité AVEC LA EVA LONGORIA FOUNDATION, VOUS INCITEZ À L’“EMPOWERMENT” ÉCONOMIQUE. Ma fondation aide les femmes parce
que c’est grâce à elles que tout commence. L’émancipation économique, c’est la clé de l’indépendance. Lorsque vous soutenez financièrement une femme, elle peut subvenir à ses besoins et
aider sa famille. Et lorsque les familles se portent mieux, ce sont les conditions de vie de toute une communauté qui ont tendance à s’améliorer. « MON GOÛT POUR LA BONNE BOUFFE, C’EST CE
QU’IL Y A DE PLUS “FRENCH” EN MOI ! » ON DIT TOUJOURS QUE C’EST DUR POUR UNE FEMME DE VIEILLIR. ET POURTANT, QUAND ON VOUS VOIT, VOUS ÊTES SUPERBE. VOUS VENEZ DE FÊTER VOS 50 ANS… ALORS ?
Je n’ai pas peur de vieillir… À condition de bien vieillir ! Ce qui m’importe, c’est d’être en forme et d’avoir la santé. Pouvoir courir sur la plage avec mon fils, faire des randonnées dans
les montagnes… Ce mantra est à l’image de l’évolution plus globale des standards de beauté ces dernières années. Les gens font du sport, mangent mieux pour se sentir bien. Être juste très
mince ou avoir une belle peau, cela n’a aucun sens. La beauté inatteignable, c’est fini. Le corps est un ensemble dont il faut prendre soin dans sa globalité ! VOUS AVEZ REJOINT LE CREW
NESPRESSO AU CÔTÉ DE GEORGE CLOONEY POUR LEUR NOUVELLE CAMPAGNE… ÇA VOUS PLAÎT DE FAIRE PARTIE DE LA BANDE ? Cela faisait des années que nous rêvions de collaborer professionnellement avec
George. Et c’était tellement amusant de pouvoir jouer la comédie ensemble dans “Le mystère du café perdu”, avec Camille Cottin. Le tournage a été une franche rigolade ! What else ? VOUS
INCARNEZ UNE CHEFFE DANS LE FILM NESPRESSO ET LA PROCHAINE SAISON DE VOTRE ÉMISSION CULINAIRE SUR CNN “SEARCHING FOR” SERA TOURNÉE EN FRANCE ET NOTAMMENT À PARIS… VOUS CULTIVEZ VOTRE CÔTÉ
FRANÇAIS ? J’ai deux amours : le café et la cuisine. Mon goût pour la bonne bouffe, c’est ce qu’il y a de plus “French” en moi ! Je suis une vraie snob de ce point de vue. Surtout pour le
vin !