4 mariages pour une lune de miel : un couple face à la justice à cause de son passage dans l'émission de tf1 - voici

4 mariages pour une lune de miel : un couple face à la justice à cause de son passage dans l'émission de tf1 - voici

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En juin 2014, Steve et Aurélie s'étaient unis devant les caméras de TF1 dans l'émission _4 mariages pour une de miel_. Une émission qui leur a coûté très cher, au sens propre comme


au figuré... En effet le couple s'est vu refuser l'effacement de ses dettes en partie à cause de son passage dans le show. LEUR RÊVE TÉLÉVISÉ A VIRÉ AU DRAME. Les adeptes de _4


mariages pour une lune de miel_ s'en souviennent peut-être : en juin 2014, Aurélie et Steve s'étaient dit "_oui"_ pour la vie devant les caméras de TF1. UNE CÉRÉMONIE


SOUS LE THÈME "_CHIC ET STRASS_", qui avait réuni un peu moins d'une centaine d'invités au domaine de Bellevue, près de Lyon. Sauf que ce que les téléspectateurs


ignoraient à l'époque, c'est que le couple était criblé de dettes. Tous deux au chômage, ils étaient dans une situation financière très critique, comme le révèle _Capital_. UN


CAUCHEMAR QUI A DÉBUTÉ EN DÉCEMBRE 2013, lorsque le couple a été condamné à verser 11 523 euros d'arriérés de loyers. Sans compter sur l'institut de beauté d'Aurélie, à


Villeurbanne, qui s'est avéré être un véritable gouffre financier. Associée avec un ancien compagnon, ELLE AVAIT RACHETÉ LA PART DE CE DERNIER POUR 22 000 EUROS EN 2008. Pour ce faire


elle avait obtenu un prêt de 36 000 euros de la banque Rhône Alpes. Or la société à été liquidée en 2010, forçant les deux associés à verser 22 540 euros à la banque. Afin d'éponger ses


dettes, l'épouse de Steve avait trouvé une acheteuse pour son salon de beauté. Cette dernière, prénommée Déborah, était PRÊTE À LUI VERSER 24 000 EUROS pour le fonds de commerce. Or


elle a finalement porté plainte contre la jeune femme après avoir découvert que cette dernière contactait les clientes du salon afin de leur proposer des services à domicile. LE 29 SEPTEMBRE


2011, elle a donc été condamnée à payer 5 000 euros pour _"détournement de clientèle"_. AURÉLIE ET STEVE ENDETTÉS DE 40 994 EUROS APRÈS LEUR MARIAGE Après leur mariage, LA DETTE


D'AURÉLIE ET STEVE S'ÉLEVAIT À 40 994 EUROS révèlent nos confrères de _Capital_. Asphyxiés financièrement, les deux époux ont donc saisi la commission de surendettement en


septembre 2014, laquelle leur a accordé UN DÉLAI SUPPLÉMENTAIRE DE DEUX ANS. Deux ans plus tard, ne pouvant toujours pas éponger leurs dettes, ils ont cette fois-ci demandé à ce


qu'elles soient complètement effacées. Chose que la commission était prête à accepter, avant que les créanciers du couple ne découvrent leurs dépenses astronomiques dans l'émission


_4 mariages pour une lune de miel_... Face aux juges, les deux tourtereaux ont affirmé que la location du domaine - ÉVALUÉE À 3 478 EUROS - aurait été payée par le père de la mariée.


Pourtant tous deux ne se sont pas gênés pour inclure cette facture dans la liste des dettes dont ils demandaient l'effacement. De quoi faire bondir les juges, QUI ONT CARACTÉRISÉ LES


FAITS DE "_FRAUDE"_. Sans compter sur des dépenses qui ont été jugées _"non appropriées"_, comme un billet d'avion à 91,11 euros. Mais il y a un autre point qui a


particulièrement agacé les juges. En effet Steve et Aurélie, en situation de chômage, ne donnaient pas l'impression de vouloir en sortir. Alors que le marié expliquait qu'il ne


trouvait pas de travail dans son domaine - IL EST PEINTRE EN BÂTIMENT - , sa compagne a ajouté “_qu’on propose à son époux des emplois au SMIC ou à 1 500 euros par mois, et, dans ces


conditions, s’il travaille, les ressources du foyer seront diminuées_”. "_Il ressort de leurs propres déclarations qu'ils choisissent de ne pas occuper des emplois considérés par


eux comme insuffisamment rémunérés, et qu'ils entendent se maintenir dans une situation de demandeurs d'emploi, significative de leur volonté de tirer profit des dispositions


légales protectrices du surendettement"_, déplore le tribunal d'instance. Résultat en janvier 2018, LA JUSTICE CONSIDÉRÉ QUE LE COUPLE ÉTAIT DE “_MAUVAISE FOI_”, et a refusé


l’effacement de sa dette. Une décision confirmée en appel en janvier dernier.