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Cet article date de plus de six ans. Publié le 18/03/2019 21:42 Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min 2min Le texte de la loi Santé examiné à l'Assemblée nationale crée un droit
opposable à un médecin traitant. Un assuré doit alors pouvoir bénéficier de son médecin. La Caisse primaire d'assurance maladie pourrait désigner d'office des praticiens. Cabinets
surchargés, et dans des centaines de déserts médicaux : dès lors, des médecins généralistes refusent des patients. Dans l'Hérault, une femme a vu son médecin partir à la retraite. Et
quand elle a voulu en prendre un autre, surprise. _"Quand j'ai appelé, on m'a dit que le médecin ne prenait plus de patient, qu'il était complet, et en plus, je ne
faisais pas partie du bon du bon village"_, raconte-t-elle. Un nouvel amendement à la loi Santé va peut-être changer cela. Si un médecin refuse un patient, ce dernier pourra demande à
sa caisse d'assurance maladie de désigner un médecin référent, gage d'un meilleur remboursement. Une médecin généraliste dans l'Hérault suit déjà 1 500 patients. En avoir
d'autres lui paraît compliqué. "_On pourrait recevoir 40 consultations par jour, mais ce ne serait plus des consultations sérieuses. En cinq minutes, on ne peut pas voir
correctement les personnes"_, déplore-t-elle. En France, 8% des plus de 16 ans n'ont pas de médecin traitant. Pour les syndicats professionnels de médecins, imposer un médecin est
aberrant. L'Assurance maladie doute aussi de ce système. Partager : l’article sur les réseaux sociaux * Partagez sur twitter (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre) * Partagez sur whatsApp
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