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Après une interruption pour raison de santé l’année dernière, le maire, Christian Dutrey, a renoué, à l’occasion de ce Nouvel An, avec la tradition des vœux qu’il a instaurée en 2001, au
début de son premier mandat. Il a prononcé son habituelle allocution sur "l’état de la municipalité betbézoise". Aucun chantier n’a marqué l’année 2019 car, disait le maire en
aparté : "Ici, on fait quand on a les moyens ; sinon, on ne fait pas". Son discours explicitait cette phrase : "Nous n’avons pas augmenté les impôts locaux […] L’impôt ne doit
pas pénaliser les personnes à revenus modestes et doit être juste […] Il doit être justifié et compris […] L’intérêt général est la pierre angulaire de l’action publique". Ensuite,
Christian Dutrey a dit son inquiétude face à l’avenir : disparition de la taxe d’habitation, avenir des communes, complexité et responsabilité de l’exercice de la fonction de maire rural. Il
ajoutait aussitôt : "Toutefois, la pression ne doit pas provoquer notre résignation […] C’est de notre identité rurale dont il s’agit. Il nous faut être inventifs et offensifs pour
construire une ruralité moderne". En conclusion de son propos, le maire a annoncé que sa candidature aux prochaines élections municipales sera la dernière. S’il est élu, il aura ainsi
consacré un quart de siècle à Betbèze, aux Betbézoises et Betbézois. Cette cérémonie des vœux a été suivie par plus d’une trentaine de personnes (sur 50 habitants) ; la gendarmerie cantonale
était représentée par l’adjudant-chef Mathieu Villereal et le gendarme Antoine Lefèvres. Cet après-midi de l’an neuf s’est poursuivi autour d’un convivial buffet pâtissier.