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Fraîchement nommée ministre de la Culture, la maire du 7e arrondissement a annoncé son ambition de briguer la mairie de Paris. Publicité En rejoignant le gouvernement de Gabriel Attal au
ministère de la Culture, Rachida Dati a renoncé à sa carte Les Républicains mais pas à ses ambitions parisiennes. «_Tout le monde le sait, je ne me cache derrière rien_», a-t-elle prévenu ce
mercredi matin à l’antenne de RTL avant d’annoncer «_sans pudeur de gazelle»_ sa candidature à la municipale de 2026 : «_Mon objectif c'est Paris._» «_Ce n’est pas un scoop_, a réagi
dans le même temps la ministre des Solidarités Aurore Bergé sur Sud Radio. _Elle a le droit d’avoir de l’ambition_.» Apprenant la nouvelle en direct du plateau de franceinfo, la porte-parole
du gouvernement Prisca Thévenot ne s’est pas montrée davantage surprise : «_Que Rachida Dati soit une femme libre, engagée et d’action, on n'est pas en train de découvrir quelque
chose. (...) Je trouve ça plutôt heureux qu’on ait une femme qui revendique sa liberté dans un monde qui en a justement plus que besoin._» Si elle a quitté la présidence du groupe
d’opposition «_Changer Paris_», la maire du 7e arrondissement a exprimé son souhait «_de rassembler tous ceux qui veulent que ça change à Paris_», ouvrant la porte à une alliance avec le
parti présidentiel. À l’occasion de la conférence de presse tenue mardi soir à l’Élysée, Emmanuel Macron a néanmoins assuré que le sujet de la campagne municipale parisienne n’avait pas été
abordé avec sa ministre de la Culture. Le chef de l’État en a profité pour rappeler sa volonté de mettre fin au mode de scrutin en vigueur à Paris, Lyon et Marseille pour se tourner vers un
suffrage universel direct. «_Le président de la République veut mettre fin à une anomalie antidémocratique. Il n’y a pas de raison que les Parisiens ne choisissent pas leur maire_», a
renchéri Rachida Dati au sujet de la loi PLM ce mercredi. ÉCOUTEZ NOTRE PODCAST