Jeudi moderne : Luigi Riva | Musée d'Art Moderne de Paris

Jeudi moderne : Luigi Riva | Musée d'Art Moderne de Paris

Play all audios:

Loading...

_ _20h00 Durée 2h00 * __ Publics Adultes * __ Heures Le : Jeudi 22 novembre 2012 de 20h00 à 22h00 / Salle Matisse / INRETITA Conception et interprétation : Luigia Riva et Daniele Derossi Musique originale: Sebastien Petit > _Les représentations du corps ne sont jamais innocentes. Luigia > Riva, italienne inclassable, expose deux volets de son œuvre en > deux lieux du théâtre et propose aux spectateurs un parcours > inédit dans la perception de l’anatomie et du mouvement.Le corps > dans tous ses états, morcelé, dépecé ou désensibilisé, est au > cœur du travail de la chorégraphe italienne Luigia Riva. Est-ce > pour mieux se réapproprier ce qui se désintègre qu’elle baptise > toutes ses pièces d’un titre commençant par le préfixe > d’intégration « in » ? Ses deux nouveaux opus ne dérogent pas > à la règle et donnent à voir une géographie inédite de > l’humain. Incorpore(o) – le « in » s’entendant ici de façon > réflexive – est une véritable mise à nu de l’invisible par > excellence : les organes internes. Le cœur, la rate, les intestins > et autres organes de la danseuse, fascinants moulages de plastique > comme échappés de l’intérieur, sont livrés à la vue et > exposés tels des trophées par un étrange acolyte. Dans Inedito 2, > au contraire, les corps sont contenus, empêchés. Danser sans > utiliser les bras, ou les jambes, contraint les trois interprètes > de cette pièce (un duo puis un solo) à faire surgir > d’elles-mêmes des créatures hybrides, à mi-chemin entre la > femme et l’animal. L’enjeu, à chaque fois, est le même : > révéler, grâce à ces fascinantes performances anatomiques dont > le corps est à la fois sujet et décor, les plus inavouables de nos > fantasmes._ Isabelle Calabre

_ _20h00 Durée 2h00 * __ Publics Adultes * __ Heures Le : Jeudi 22 novembre 2012 de 20h00 à 22h00 / Salle Matisse / INRETITA Conception et interprétation : Luigia Riva et Daniele Derossi


Musique originale: Sebastien Petit > _Les représentations du corps ne sont jamais innocentes. Luigia > Riva, italienne inclassable, expose deux volets de son œuvre en > deux lieux 


du théâtre et propose aux spectateurs un parcours > inédit dans la perception de l’anatomie et du mouvement.Le corps > dans tous ses états, morcelé, dépecé ou désensibilisé, est au


> cœur du travail de la chorégraphe italienne Luigia Riva. Est-ce > pour mieux se réapproprier ce qui se désintègre qu’elle baptise > toutes ses pièces d’un titre commençant par le 


préfixe > d’intégration « in » ? Ses deux nouveaux opus ne dérogent pas > à la règle et donnent à voir une géographie inédite de > l’humain. Incorpore(o) – le « in » s’entendant ici


 de façon > réflexive – est une véritable mise à nu de l’invisible par > excellence : les organes internes. Le cœur, la rate, les intestins > et autres organes de la danseuse, 


fascinants moulages de plastique > comme échappés de l’intérieur, sont livrés à la vue et > exposés tels des trophées par un étrange acolyte. Dans Inedito 2, > au contraire, les 


corps sont contenus, empêchés. Danser sans > utiliser les bras, ou les jambes, contraint les trois interprètes > de cette pièce (un duo puis un solo) à faire surgir > d’elles-mêmes 


des créatures hybrides, à mi-chemin entre la > femme et l’animal. L’enjeu, à chaque fois, est le même : > révéler, grâce à ces fascinantes performances anatomiques dont > le corps 


est à la fois sujet et décor, les plus inavouables de nos > fantasmes._ Isabelle Calabre