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Bassirou Diomaye Faye, 43 ans, est l’un des favoris de l’élection présidentielle au Sénégal, dont le premier tour doit se tenir dimanche 24 mars. Sorti de prison le 14 mars, au même moment
qu’Ousmane Sonko – qu’il remplace comme candidat des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), parti dissous par les autorités –, cet ancien
inspecteur des impôts a répondu au _Monde_ alors qu’il mène une campagne accélérée à travers le pays. LE SÉNÉGAL S’APPRÊTE À VOTER APRÈS UNE CRISE PRÉÉLECTORALE, UNE CAMPAGNE RACCOURCIE ET
ALORS QUE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL EST ACCUSÉ DE CORRUPTION. CELA ENTAME-T-IL LA VALEUR DE CETTE ÉLECTION ? Cette élection aura une valeur plus élevée que toutes les précédentes, car les
électeurs mesurent la gravité de la situation préélectorale et s’interrogent avec inquiétude sur l’avenir de ce pays. Il y a eu des levées de boucliers pour s’opposer au report du scrutin,
les Sénégalais veulent un nouveau projet qui assure plus de sérénité et de quiétude. Ce pays a soif de justice. QUEL A ÉTÉ L’IMPACT DE VOS ONZE MOIS DE DÉTENTION SUR VOTRE CANDIDATURE ? IL
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